Les Nez Normands, formés par Atmo Normandie, sont des "sentinelles olfactives". Ils doivent notamment faire remonter les odeurs d'origine industrielle. Explications de Jérôme Cortinovis, ingénieur.
Comment le réseau s'est-il lancé ?
"Ce dispositif a émergé notamment sur le territoire rouennais en raison de problèmes d'odeurs dans les années quatre-vingt-dix. On a eu Petroplus à Petit-Couronne par exemple.
Il y avait une diversité d'acteurs économiques qui pouvaient générer des odeurs dans l'environnement que ce soit dans l'agroalimentaire, dans le traitement des déchets, etc."
Combien de Nez comptez-vous
en Normandie ?
"En Normandie, on est autour de 150 Nez.
Aujourd'hui, on a trois grands réseaux qui continuent de fonctionner dans la région, au Havre, à Port-Jérôme, et plus récemment nous avons lancé les "Nez-cessaires" auquel contribuent les "Couronnez" qui étaient le réseau historique des Nez Normands sur la Métropole de Rouen et nous formons aussi des Nez dans les entreprises."
Concrètement, quel est leur rôle ?
"L'idée c'est qu'ils puissent communiquer dès l'instant où une odeur suspecte est perçue.
Si l'odeur est détectée par l'un des Nez, ce dernier va communiquer l'information à l'ensemble du réseau pour savoir si les autres Nez perçoivent la même odeur.
L'idée étant de remonter à l'origine de l'odeur en question.
On fait ainsi de la veille pour avoir une sorte de paysage olfactif de la région et puis on peut déclencher notre réseau lors d'événements odorants particuliers."
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