Un tollé national, voire international, s'est élevé. Dans cette tempête, les dirigeants de l'UMP font officiellement bloc pour soutenir les Sarkozy père et fils. Mais beaucoup murmurent que c'est « la polémique de trop » et qu'on s'en serait bien passé, alors que les Français s'angoissent pour leurs emplois... et que les élections régionales pointent à l'horizon.
Les sarcasmes fusent de toutes parts sur Internet. Campagne de messages à Nicolas Sarkozy (« adoptez-moi, que jaie un premier emploi ») ; pétition «pour que Louis Sarkozy représente la France à lONU après son passage en 6e » (plus de 40 000 signatures en trois jours)... Une vaste action de « Google bombing » est lancée « pour que les internautes arrivent sur le site de Jean Sarkozy en tapant fils à papa sur Google ». Etc.
Lopposition met en cause le mandat de conseiller général de Sarkozy junior : « À Neuilly, une chèvre serait élue si elle avait linvestiture UMP ! » (Arnaud Montebourg). « Jean Sarkozy est lélu dun canton qui vote à 75 % UMP au 1er tour. Un chien coiffé dun bonnet marqué UMP aurait obtenu le même résultat ! » (Marine Le Pen). Chèvre ou chien, limage du fils du président de la République se détériore. Celle du président aussi, affirme François Hollande : « On ne peut plus dire quil perd la main : il perd pied... »
Lourde atmosphère
« Attaques sordides », répond Jean-François Copé, le chef de file des députés UMP. « Copé est en service commandé mais nen pense pas moins », ironisent les socialistes, sachant que le leader du groupe UMP orchestre la fronde de ses députés contre la plupart des récentes initiatives de lElysée. Copé a dailleurs veillé à ajouter, parlant de Jean Sarkozy : « Je le dis dautant plus librement que lui-même ne ma jamais ménagé, puisquà chaque fois quil a parlé de moi en public, cétait pour en dire du mal. »
Quant à la secrétaire dEtat Rama Yade, elle a commencé par tacler les Sarkozy à la télévision (« Il ne faut pas donner le sentiment quil y a une coupure entre des élites et des petits... »), avant de tenter de démentir sa déclaration en sen prenant à lAFP.
Dans cette lourde atmosphère, le ministre Luc Chatel a cru trouver le moyen de désamorcer la polémique de La Défense : que les neuf représentants de lEtat au conseil dadministration de lEPAD ne participent pas à lélection de son président, seuls les neuf élus locaux prenant part au vote... Riposte dun conseiller municipal MoDem de Puteaux : « Même si les fonctionnaires sabstiennent, lélection de Jean Sarkozy est assurée de toute façon : cinq voix contre quatre ! »
Les sarcasmes fusent de toutes parts sur Internet. Campagne de messages à Nicolas Sarkozy (« adoptez-moi, que jaie un premier emploi ») ; pétition «pour que Louis Sarkozy représente la France à lONU après son passage en 6e » (plus de 40 000 signatures en trois jours)... Une vaste action de « Google bombing » est lancée « pour que les internautes arrivent sur le site de Jean Sarkozy en tapant fils à papa sur Google ». Etc.
Lopposition met en cause le mandat de conseiller général de Sarkozy junior : « À Neuilly, une chèvre serait élue si elle avait linvestiture UMP ! » (Arnaud Montebourg). « Jean Sarkozy est lélu dun canton qui vote à 75 % UMP au 1er tour. Un chien coiffé dun bonnet marqué UMP aurait obtenu le même résultat ! » (Marine Le Pen). Chèvre ou chien, limage du fils du président de la République se détériore. Celle du président aussi, affirme François Hollande : « On ne peut plus dire quil perd la main : il perd pied... »
Lourde atmosphère
« Attaques sordides », répond Jean-François Copé, le chef de file des députés UMP. « Copé est en service commandé mais nen pense pas moins », ironisent les socialistes, sachant que le leader du groupe UMP orchestre la fronde de ses députés contre la plupart des récentes initiatives de lElysée. Copé a dailleurs veillé à ajouter, parlant de Jean Sarkozy : « Je le dis dautant plus librement que lui-même ne ma jamais ménagé, puisquà chaque fois quil a parlé de moi en public, cétait pour en dire du mal. »
Quant à la secrétaire dEtat Rama Yade, elle a commencé par tacler les Sarkozy à la télévision (« Il ne faut pas donner le sentiment quil y a une coupure entre des élites et des petits... »), avant de tenter de démentir sa déclaration en sen prenant à lAFP.
Dans cette lourde atmosphère, le ministre Luc Chatel a cru trouver le moyen de désamorcer la polémique de La Défense : que les neuf représentants de lEtat au conseil dadministration de lEPAD ne participent pas à lélection de son président, seuls les neuf élus locaux prenant part au vote... Riposte dun conseiller municipal MoDem de Puteaux : « Même si les fonctionnaires sabstiennent, lélection de Jean Sarkozy est assurée de toute façon : cinq voix contre quatre ! »
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