Une femme dépose plainte le 31 mars dernier pour des faits de violences survenus à Lion-sur-Mer. Lors d'une dispute, son compagnon l'a frappée au bas et au milieu du dos, devant leur fils de 6 ans. Elle évoque aussi des violences quotidiennes, insultes et violences sexuelles. Elle se dit "fatiguée de la situation." Elle se rend chez son médecin qui constate des douleurs lombaires à l'examen.
"Des disputes continuelles"
Le petit garçon est entendu par les gendarmes. Il explique que ses parents se font "mal au corps". Son papa donne des gifles à sa maman. Et le 31 mars, il l'a piquée avec une fourchette. Le père de la victime estime qu'ils ne devraient pas être ensemble, "car ce sont des disputes continuelles". Entendu par les gendarmes, il explique que ce jour-là, c'est elle qui a commencé. Il l'a juste poussée. Il reconnaît qu'il avait une fourchette à la main, mais affirme qu'il ne l'a pas utilisée contre sa compagne. Il est mis sous contrôle judiciaire le 2 avril avec interdiction de détenir une arme et de se rendre au domicile de la victime.
Au tribunal de Caen jeudi 30 mai, il ne semble pas bien se souvenir, mais persiste à dire qu'à chaque dispute, la faute incombe à sa concubine. Il a son propre logement et c'est mieux pour tous. La victime, présente également, dit que le 31 mars, ils étaient "très fâchés tous les deux et que ça a dégénéré. Maintenant, nous n'avons plus de relation, mais il voit son fils avec mes parents". Elle ne se porte pas partie civile. Le procureur explique qu'il y a deux victimes dans cette affaire : la compagne et leur fils, qui a été témoin des violences. Pour l'avocate de la défense, les violences sont réciproques. Le contrôle judiciaire est bien respecté.
Après délibéré, le prévenu, reconnu coupable, devra faire un stage sur les violences au sein du couple et s'acquitter de 127€ de frais de procédure.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.