Le 22 mars dernier, à Caen, une patrouille de police remarque une voiture qui roule à vive allure. La conductrice brûle un feu rouge, double inconsidérément. Interpellée, elle donne une pièce d'identité dont la photo ne lui correspond pas. Elle crie, refuse de suivre les forces de l'ordre.
Son permis déjà annulé
La femme de 32 ans finit par être conduite au commissariat où son comportement est désagréable et violent. En consultant le fichier, il apparaît que son permis est annulé et qu'elle a été arrêtée pour des délits similaires le 10 mai 2023. En garde à vue, elle explique qu'elle sortait éméchée d'un bar de nuit et qu'elle a présenté le passeport de sa sœur pour éviter d'être en récidive. Cette dernière ne souhaite pas porter plainte.
Jugée au tribunal de Caen jeudi 30 mai, elle refuse de s'exprimer dans un premier temps. Puis elle finit par nier un mauvais comportement lors de son interpellation. Elle ne comprend pas qu'on l'ait menottée et qu'on lui ait refusé de téléphoner à son compagnon avant de la conduire au commissariat.
Pas de prison
Le président lui dit : "Vous saviez bien que vous n'aviez plus le droit de conduire." Elle a trois mentions à son casier judiciaire pour des problèmes d'alcool. La procureure s'étonne qu'elle ait pris le volant en état d'ébriété et alors que son permis était annulé. Elle réclame, entre autres, 3 mois de prison avec sursis probatoire. Elle ne sera pas entendue sur ce point puisqu'après délibéré, la prévenue est condamnée à 10 jours-amendes de 5€, interdiction de conduire un véhicule sans antidémarrage alcoolique. Elle devra régler aussi une amende de 200€ et 127€ de frais de procédure et faire un stage de sécurité routière.
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