C'est rare, mais les pharmacies baissent leurs rideaux ce jeudi 30 mai pour exister demain, répondant à l'appel national des syndicats majoritaires. Aujourd'hui, les pharmacies, notamment dans les territoires ruraux et dans les quartiers, sont fragilisées. Les pharmaciens demandent une revalorisation des médicaments courants, et c'est sans compter sur les pénuries dans bon nombre d'officines.
Sébastien Ledunois, président du syndicat des pharmaciens de la Manche, tient une pharmacie à la Dollée à Saint-Lô.
Sébastien Ledunois
Les pharmaciens s'inquiètent aussi de la raréfaction des officines en milieu rural. Elles sont passées de 172 à 132 en deux décennies dans le département.
Pendant ce mouvement de grève, en cas d'urgence, des pharmacies de garde sont disponibles comme c'est le cas pour les dimanches et jours fériés.
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