A Alençon, la situation des chats errants a atteint un point critique ces dernières années. La municipalité a décidé de prendre des mesures décisives pour répondre aux demandes des habitants concernant la multiplication de ces félins. "Nous avons recensé un très grand nombre d'appels des riverains de la commune touchés par l'importante présence de chats. La ville a donc décidé de prendre ce sujet à bras-le-corps", précise Nasira Archen, conseillère municipale chargée de la tranquillité publique et de la sécurité
En février, la ville a recruté Elodie Béhier, une agente spécialisée pour capturer et stériliser les chats errants. Depuis son arrivée, près de 80 félins ont été capturés et stérilisés, dont 41 sont partis en fourrière et 37 ont été remis en liberté. Ces captures permettent de limiter la population de chats errants, un problème majeur puisque chaque chatte peut donner naissance à plusieurs portées par an, générant jusqu'à 20 000 descendants sur quatre ans.
Une cohabitation à favoriser
Après la stérilisation, la question de la cohabitation des chats remis en liberté reste délicate. Pour y répondre, la municipalité a décidé d'installer quatre cabanes à chats dans différents quartiers. Ces structures, construites par des jeunes du centre Epide, offriront un refuge aux chats errants tout en étant gérées par des binômes de référents issus des comités de quartier. "Ça va apporter une sécurité aux chats, un certain confort et un endroit où la nourriture sera protégée", déclare Elodie Béhier.
Ces structures ont été construites par des jeunes du centre Epide à Alençon.
La municipalité rappelle également l'importance de la stérilisation et de l'identification des chats domestiques. Depuis le 1er janvier 2012, il est obligatoire de pucer ou tatouer son chat ou son chien. Le non-respect de cette réglementation peut entraîner une amende allant jusqu'à 750 euros. "Une identification est essentielle pour retrouver les propriétaires des animaux perdus et éviter les abandons", ajoutent les services municipaux.
Elles offriront un refuge aux chats errants tout en étant gérées par des habitants.
Un premier abri bientôt
La première cabane devrait être implantée prochainement à Anova, une zone particulièrement touchée par les chats errants. "Nous nous sommes laissé du temps pour bien analyser, identifier les lieux et attendre que la campagne de stérilisation soit bien engagée pour pouvoir par la suite implanter les cabanes", indique Nasira Archen.
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