Audacieux, onirique, déroutant, résolument différent de ce qui a été fait jusqu'à maintenant. La nouvelle édition de Cathédrale de lumière, de retour du vendredi 24 mai au 28 septembre, baptisée Star and stone, a kind of love… some say, surprend. Et pour cause. C'est cette année l'Américain Robert Wilson, metteur en scène de renommée internationale dans l'univers de l'opéra ou du théâtre, qui est à la manœuvre dans le cadre du festival Normandie impressionniste.
Onirisme et poésie sont au rendez-vous de ce spectacle, porté par les voix d'Isabelle Huppert et de Bob Wilson lui-même, deux grands amis, qui lisent des textes de Maya Angelou sur la musique de Philip Glass. Spectacle surprenant tant il tranche, notamment par l'absence de narration, avec ce qui a été fait jusqu'à maintenant lors des 11 précédentes éditions.
La cathédrale devient le support de la projection des états d'âme de ce grand nom de la mise en scène, qui sort de sa zone de confort d'un public averti, acquis à sa cause, pour se jeter dans la fosse du spectacle grand public. Plus de 200 000 personnes sont attendues jusqu'au 28 septembre pour cette édition de Cathédrale de lumière.
A 82 ans, Bob Wilson, concerné par le monde qui est laissé aux générations futures, a voulu, à sa manière, aborder les thématiques de "la guerre, l'histoire humaine, ce qui nous menace avec les espèces en voie de disparition ou le changement climatique. Ce sont des choses qu'il a voulu compacter dans ce spectacle", résume Philippe Platel, directeur du festival Normandie impressionniste. Le tout à la manière de Bob Wilson, sans logique apparente.
"Bob Wilson a composé un carré de trois par trois sur la cathédrale ce qui fait neuf séquences qui se répondent les unes les autres avec des climax, des moments forts", analyse Philippe Platel.
Plus originale certainement, plus interrogatrice sûrement, cette édition Cathédrale de lumière version 2024 est peut-être aussi moins accessible, notamment par l'usage appuyé de l'anglais pour la moitié des textes. "C'est un spectacle qui fera parler, c'est sûr, et c'est ça qui est bien !" juge, enthousiaste, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen pour l'avant-première. Chacun aura l'été pour se faire une opinion.
Du 24 mai au 29 juin, le vendredi et le samedi à 23h. Du 1er au 31 juillet : tous les soirs à 23h. Du 1er au 15 août : tous les soirs à 22h30. Du 16 au 31 août : tous les soirs à 22h. Du 1er au 28 septembre : le vendredi et le samedi à 21h30.
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