Le 25 mai 2023, à 0h50, les gendarmes effectuent un contrôle routier à Valambray, dans le Calvados. Ils portent des gilets réfléchissants, ont des lampes torches et les gyrophares sont actionnés. Un véhicule arrive à vive allure. Les militaires n'ont que le temps de se déplacer pour ne pas être percutés. Ils suivent le véhicule incriminé et relèvent la plaque d'immatriculation, puis vont directement au domicile du conducteur et déposent une convocation.
De faux gendarmes
Le prévenu se rend à la gendarmerie, dit qu'il n'a pas vu qu'il s'agissait d'un contrôle et a pris peur, croyant qu'il s'agissait de "faux gendarmes". On lui fait remarquer que tout était bien signalé et que les autres voitures se sont arrêtées sans problème. Le 29 septembre, nouveau contrôle à 1h50 à Vimont. En voyant les militaires, le prévenu âgé de 25 ans fait demi-tour. Il a passé la soirée dans un bar et sait qu'il est alcoolisé.
Il reconnaît un délit
Au tribunal de Caen le jeudi 16 mai, il persiste à dire que c'est la panique qui l'a empêché de s'arrêter au premier contrôle. En revanche, il reconnaît le délit suivant. Il ne s'est pas arrêté, se sachant sous l'emprise de l'alcool. Dans son réquisitoire, le procureur s'étonne de ces deux situations identiques en quelques mois. Il rappelle que les gendarmes étaient parfaitement identifiables lors du premier contrôle. Il demande de la prison avec sursis. Pour l'avocat de la défense, il est compréhensible qu'il ait paniqué en prenant les policiers pour des faux. Le prévenu est relaxé pour la vitesse excessive. Il est cependant condamné pour refus d'obtempérer à trois mois de prison avec sursis, annulation du permis de conduire qu'il pourra repasser dans un mois, et obligation de suivre un stage de sécurité routière.
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