La huitième édition d'Un été au Havre débutera officiellement le samedi 22 juin et sera visible jusqu'au dimanche 22 septembre. Comme chaque année, différentes œuvres vont faire leur apparition dans l'espace public pour s'ajouter à la collection permanente, qui s'étoffe depuis 2017.
Les œuvres 2024
Une curieuse maison à Saint-François (No reason to move, Max Coulon) : entre cabane hantée et enfantine, cette maison sur pattes viendra se nicher sur le toit du bâtiment de manœuvre du bassin du Roy, non loin de la nouvelle tour Alta.
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Une colonne d'amphores face à l'ENSM (Pacifique, Edgar Sarin) : inspiré par les piles de conteneurs qu'on croise sur le port du Havre, l'artiste a conçu une empilade d'amphores de 8m de haut. "L'amphore, c'est le conteneur antique, finalement ! souligne Gaël Charbau, directeur d'Un été au Havre, c'est une sorte de réponse à la catène." Cette œuvre sera pérenne.
Un jardin sur un parking (Sur le toit, collectif Sur le toit) : ces architectes et paysagistes havrais ont imaginé ce "jardin architecturé" d'environ 7m de haut, installé sur la partie haute du parking des Docks Vauban. Une structure dans laquelle on pourra entrer, monter, lire, jardiner… "C'est aussi un regard sur la ville, puisque le point de vue à cet endroit est très intéressant, du port à la vieille ville en passant par la ville haute", note Gaël Charbau.
La Lune de retour au square Saint-Roch (La lune s'est posée au Havre, Arthur Gosse) : plébiscitée par le public lors de l'édition 2021, l'œuvre du jeune diplômé de l'ESADHaR est, comme promis, réinstallée de façon pérenne au sein du parc.
La lune fait son retour !
Un épi de la plage devient éternel (Epi, Stéphane Vigny) : démantelé il y a quelques mois, le dernier épi en bois de la plage du Havre va avoir sa réplique. L'artiste utilise la technique du rocaillage (modelage de ciment) pour le reproduire à taille réelle (plus de 30 mètres de long) dans le prolongement de la promenade de la plage (côté Petite Rade).
La ville qui n'existait pas - Episode 2
Grégory Chatonsky, spécialisé dans l'usage artistique de l'intelligence artificielle (IA), est de retour pour une nouvelle saison. Une installation au MuMa permettra de découvrir les 25 000 visuels d'un Havre fantasmé par l'IA, produits l'an passé, commentés en direct par une voix synthétique. De vraies formes violettes, sorties de l'imagination de l'IA, feront leur apparition dans l'espace public. L'artiste a également produit un film d'une quinzaine de minutes sur ce Havre mi réel-mi virtuel.
Des chaises voltigeuses (Entre, Emmanuelle Ducrocq) : cette néo-havraise installe une série de mâts, de taille variable, aux confins de l'avenue Foch et du boulevard François Ier. Ils sont surmontés de vingt-cinq chaises confiées par des habitants de différents quartiers du Havre. En proie au vent, elles s'orienteront différemment au fil de la journée. "Ce sont d'anciennes chaises d'intérieur. Si elles avaient des oreilles, elles auraient beaucoup de choses à raconter… détaille l'artiste. L'idée est aussi de rassembler les différents quartiers car malgré les reliefs ou les ambiances de chaque quartier, Le Havre est une ville qui est un tout."
Des chaises "volantes" vont faire leur apparition sur l'avenue Foch. - Un Eté au Havre
Des néons sensibles au vent (Aura, Josselin Desbois) : étudiant à l'ESADHaR, l'artiste a souhaité mettre en valeur d'étroits passages au milieu des immeubles Perret, où le vent s'engouffre. Des leds connectées à un outil qui mesure la force du vent y seront installées, leur intensité variant selon l'intensité des rafales.
Des passages venteux vont être illuminés. - Un Eté au Havre
Un nichoir à oiseau géant (Hôtel des oiseaux, Ad Minoliti) : installé aux Jardins Suspendus, ce parallélépipède en bois de 6m de haut servira de nichoir ou abreuvoir à la faune sauvage. L'artiste proposera aussi du mobilier coloré au sein des jardins, et une exposition au Portique, centre d'art contemporain.
Des poèmes lumineux (La Vague Affection, Joël Andrianomearisoa) : l'artiste malgache installera la phrase "Sur la vague infinie se joue le théâtre de nos affections, sur le crépuscule du temps se dessinent nos promesses éternelles" sur deux bâtiments havrais, la bibliothèque universitaire et la piscine les Bains des Docks. Des poèmes seront aussi glissés dans des ouvrages des bibliothèques havraises.
Des bateaux roulants (Bateaux-bus, Cosmo Danchin-Hamard) : déjà présentés au public, dix bus redécorés par l'illustratrice havraise présentent un aperçu de la diversité portuaire de la ville.
Les bateaux-bus font leur apparition petit à petit.
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