Le 5 janvier à 9h15, une patrouille de police remarque un conducteur qui tourne deux fois sans mettre son clignotant dans les rues de Dives-sur-Mer. Il est interpellé et les policiers constatent que l'homme est alcoolisé. Le test révélera un taux de 2,20g d'alcool par litre de sang. Ils s'étonnent de ce fort pourcentage si tôt le matin. Le quinquagénaire explique que son épouse est décédée fin août 2023 après 35 ans de mariage et qu'il est en grand désarroi depuis. C'est pourquoi il boit. Il écope d'une suspension immédiate de 8 mois de permis de conduire.
Onze jours plus tard, il recommence
Le 16 janvier suivant, à Cabourg, à 9h25, les policiers voient le même homme au volant d'un Scénic. Ils savent qu'il n'a plus le droit de conduire. Ils l'arrêtent et l'éthylotest affiche 1,84g d'alcool par litre de sang.
Jugé au tribunal de Caen jeudi 16 mai, le prévenu évoque la mort de son épouse. Il se reposait totalement sur elle avant et il n'arrive pas à gérer sa vie sans elle. Il est suivi régulièrement par un psychiatre qui l'aide à remonter la pente. La présidente lui fait remarquer qu'il met sa vie et celle des autres en danger en prenant le volant alcoolisé.
Trois mois de prison
Dans son réquisitoire, le procureur, tout en reconnaissant la situation éprouvante du prévenu, constate les infractions à la sécurité. Son deuil n'est pas une excuse. Il a conduit sous l'empire de l'alcool et malgré une suspension de permis. L'avocate de la défense demande qu'on fasse preuve d'humanité envers son client, même si elle ne l'exonère pas. Elle sera partiellement entendue. Après délibéré, l'homme est condamné à 3 mois de prison avec sursis. Il devra suivre à ses frais un stage de sécurité routière. La suspension de son permis est confirmée pour 8 mois.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.