Une chasse à l'homme a commencé. Mardi 14 mai, après l'attaque d'un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville, dans l'Eure, deux agents ont été tués par des hommes armés. Deux autres sont grièvement blessés. Le détenu qui était à bord du fourgon a pu s'évader.
Pour le retrouver, le plan Epervier a été déclenché, a annoncé le Premier ministre Gabriel Attal. Ce plan peut être déclenché à la suite d'un enlèvement ou d'une évasion, ce qui est le cas aujourd'hui. Il permet de mobiliser d'importants moyens et de quadriller une zone entière afin de retrouver le fugitif. Il dure au maximum 4 heures.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a d'ailleurs indiqué que "plusieurs centaines de gendarmes et policiers sont mobilisés" actuellement pour retrouver le détenu. 200 gendarmes seraient mobilisés, principalement des des gendarmes départementaux et des motards de l'Eure, mais aussi des départements voisins. Un hélicoptère a également été déployé, tout comme une équipe du GIGN, sollicité pour participer à la traque du fugitif et de ses complices.
Une cellule de soutien psychologique
Par ailleurs, la préfecture de l'Eure vient d'annoncer qu'une cellule de crise a été mise en place et qu'une cellule de soutien psychologique est joignable au 15 pour les témoins de l'attaque.
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, est attendu peu avant 17h au centre pénitentiaire de Caen, pour rencontrer les personnels pénitentiaires et rendre hommage aux victimes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.