"Ils seront interpellés. Ils seront jugés. Et ils seront châtiés à la hauteur du crime qu'ils ont commis", a indiqué Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, mardi 14 mai en début d'après-midi, en réaction à l'attaque du fourgon de l'administration pénitentiaire à Incarville, dans l'Eure. "C'est un crime ignoble, ce sont des gens pour qui la vie ne pèse rien." Le ministre s'exprimait depuis la sortie de la cellule de crise mise en place au sein du ministère de la Justice.
Le Garde des sceaux confirme que deux agents sont morts dans l'attaque de ce fourgon qui a été ciblé à l'arme lourde. "L'un d'entre eux laisse une femme et deux enfants, qui devaient fêter leur 21e anniversaire dans deux jours. L'autre laisse une femme enceinte de cinq mois", a ajouté le ministre, visiblement ému. Trois autres agents ont été grièvement blessés et hospitalisés. "Le pronostic vital de deux d'entre eux est engagé."
Des centaines de policiers et gendarmes mobilisés
Le fourgon opérait un transfert entre le tribunal judiciaire d'Evreux et la prison de Rouen. Un détenu s'est évadé et est toujours activement recherché, à l'heure d'écrire ces lignes. "Le plan Epervier a été déclenché, indique le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Sur mon instruction, plusieurs centaines de policiers et de gendarmes sont mobilisés."
Eric Dupond-Moretti doit désormais se rendre à Caen pour rencontrer les collègues de ceux qui ont été tués.
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