C'est un incontournable pour les visiteurs qui découvrent Fécamp. Le palais Bénédictine, où est produite la célèbre liqueur du même nom, bénéficie de travaux de restauration. Le chantier intérieur, déjà achevé, permet de découvrir un espace muséographique modernisé.
Une table digitale
"Nous voulions que le numérique soit intégré lorsque c'était intéressant, précise Kelly Bevan, responsable adjointe. Dans la salle gothique par exemple, nous avons intégré une grande table digitale qui présente des contenus historiques comme des films, des frises chronologiques, des maquettes… Chaque visiteur peut y trouver le contenu qui lui correspond afin de découvrir l'élaboration de la liqueur, qui reste le fil conducteur." Le palais, d'inspiration néo-gothique et néo-Renaissance, a été bâti au XIXe siècle à l'initiative d'Alexandre Le Grand. L'histoire raconte que ce négociant en vin a retrouvé par hasard la recette de la liqueur ancestrale fécampoise.
Les pièces les plus précieuses sont valorisées dans les nouvelles vitrines.
Les vitraux retrouvent leur éclat
Les travaux commencés en 2023 ont permis de restaurer une centaine de vitraux et de verrières. "Les vitraux font partie intégrante des collections, avec des médaillons datant du XIe siècle, poursuit Kelly Bevan. On les voit sans doute mieux qu'à l'époque d'Alexandre Le Grand puisque les techniques de restauration du XIXe siècle étaient moins parfaites qu'aujourd'hui." La restauration devrait aussi permettre de faire des économies d'énergie, avec l'arrivée de la technologie Led sur les lustres du palais, qui fut le premier bâtiment électrifié de Fécamp. "Nous avons profité d'intervenir sur les lustres pour reprendre des fresques au plafond dont certaines s'étaient dégradées avec le temps", précise Kelly Bevan.
La restauration extérieure se poursuit, notamment sur la statue d'Alexandre Le Grand et sur des mosaïques, mais le palais Bénédictine reste ouvert à la visite.
Un escape game au palais !
Depuis le 20 avril dernier, il est possible de se frotter à un escape game au sein de l'espace muséographique. Un jeu "garanti zéro écran" qui se présente sous la forme d'une mallette munie de cadenas et de codes à déchiffrer. L'histoire ? "Elle est totalement inventée, précise Kelly Bevan. Mais on s'inspire d'une réelle anecdote puisqu'un cambriolage a vraiment eu lieu dans le palais par le passé. L'idée est d'aider Arsène Lupin, cambrioleur local, à mettre la main sur le trésor d'Alexandre Le Grand, la plume d'or. Pour déchiffrer les codes il faut regarder attentivement certains détails dans l'espace muséographique… Nos équipes sont là pour vous aider, bien sûr." Le tout en quarante-cinq minutes, top chrono. Comptez 25€ par groupe, à rajouter au tarif de la visite choisie.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.