"Beaucoup d'architectes aiment dire que le vitrail, c'est ce qui ferme l'église et en même temps l'ouvre, déclare Iris Cerriere, chef de projet de la Manufacture Vincent-Petit, basée à Troyes. Nous, on aime bien dire que c'est le médium qui transforme la lumière physique en lumière divine." C'est à elle et son équipe qu'a été confiée la mission de restaurer puis reposer les vitraux de la rose du transept sud de l'abbatiale Saint-Ouen, représentant l'arbre de Jessé (photo 5). Un chantier titanesque, commencé il y a plus de deux ans, et qui s'achève définitivement le 31 mai avec les travaux des autres baies et le démontage de l'échafaudage.
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"On est vraiment passés d'une rose qui était très ternie à une rose qui est aujourd'hui resplendissante, précise Iris Cerriere. Après, il y a eu aussi l'immense travail des restauratrices qui a tout changé car, quand un visage est balafré de partout avec des plombs dans tous les sens, on ne comprend plus rien. Elles ont vraiment redonné de la lisibilité."
Campagne de financement
Symbole de la restauration de l'abbatiale pour un budget total d'environ 24 millions d'euros selon les architectes du patrimoine, la rose de Jessé a fait l'objet d'une campagne de financement participatif. D'après l'office de tourisme, il reste encore 100 000 euros à trouver, sur un budget escompté de 500 000 euros.
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