C'est aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), que Bruno Le Maire a fixé, jeudi 2 mai, le cap du gouvernement en matière d'éolien en mer. Au sein de l'usine qui construit les sous-stations électriques des parcs, il a notamment indiqué que le gouvernement publiera en septembre "la carte des zones propices à l'éolien en mer à horizon dix ans et à horizon 2050".
D'ici là, les préfets sont invités à mener "une concertation renforcée" avec l'ensemble des acteurs concernés, pour que cette carte tienne compte des inquiétudes sur la pêche, la biodiversité ou encore le tourisme, qui ont été remontées par les professionnels et la population à l'occasion du débat public consacré à la mer, qui s'est achevé vendredi 26 avril.
La procédure d'appel d'offres simplifiée
En Normandie, où cinq parcs doivent déjà voir le jour dans les prochaines années, le Comité régional des pêches a notamment dit son opposition ferme aux scénarios de développement envisagés par la filière éolienne à horizon 2050. Les professionnels des énergies marines ont identifié cinq zones propices entre la Manche et la Seine-Maritime et deux autres au large de la Bretagne, situées à une vingtaine de kilomètres des îles anglo-normandes.
Dans son discours, Bruno Le Maire a par ailleurs annoncé qu'un décret à paraître prochainement réduira la durée de la procédure d'appel d'offres des futurs parcs éoliens, visant à ramener le délai total à un an environ.
L'Etat prévoit d'investir près de quarante milliards d'euros dans la filière de l'éolien marin, avec un objectif de produire 18GW d'électricité en 2035 et 45GW en 2050, ce qui représenterait alors plus de 20% de la consommation électrique française.
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