Vous avez été invité par les organisateurs de « Caen, Rencontres Premières » pour contribuer à la réflexion sur son avenir. Quelle est votre vision pour la capitale bas-normande ?
Je nai pas de projet pour Caen 2050. Cest aux habitants de Caen de trouver le leur avec leurs élus. Ce que jai souhaité apporter en venant ici, cest un éclairage sur le développement durable pour resituer le débat. On parle de ville durable, de quartiers durables, tout cela na pas beaucoup de sens. Ce qui a un sens, cest la vie des gens. Ce quil faut, cest créer avec ces nouvelles opportunités un cadre de vie où chacun peut spontanément adopter un mode de vie durable. Cest le mode de vie des gens qui compte. La ville, on sen moque un peu, ce qui compte vraiment ce sont les gens de lagglomération de Caen dans son ensemble. La question qui se pose donc, cest de déterminer comment, avec les nouveaux quartiers, on peut améliorer la situation et faire en sorte que les habitants, sans leur faire la morale, adoptent spontanément un mode de vie durable. Cest linterrogation que jai soulevée.
Pour Philippe Duron, le maire de Caen, la capitale bas-normande doit « se réinventer ». Quels conseils lui donneriez-vous ?
Je ne connais pas beaucoup Caen. Ce que je sais, cest quune ville comme Caen, en pleine mutation industrielle, doit pouvoir trouver un nouvel avenir à travers le développement durable. Lavenir nest pas le prolongement des tendances du passé. Cest un peu la conception quon en avait jusquà présent. Nous voyons bien aujourdhui que cela nous mène dans le mur. Il va falloir imaginer un nouvel avenir. Un nouvel avenir, cela ne sinvente pas avec de belles paroles, cest un passage à lacte et il faut le fonder sur quelques principes forts. Il faut que ce passage à lacte soit collectif, que ce ne soit pas uniquement quelques « sachants » qui disent aux autres voilà comment il faut faire. Le développement durable, cela se découvre en marchant mais il faut bien démarrer un jour. Il faut bien marcher et limportant est de trouver dans la ville le cheminement, les première étapes pour lancer une dynamique. Cette dynamique étant alimentée ensuite par chaque habitant, entreprise, acteur économique et social et, bien sûr, les élus qui ont un rôle important dans cette démarche.
Quel est le message que vous délivrez aux élus pour que le développement durable simpose au sein dagglomérations comme celle de Caen-la-Mer ?
Il faut offrir aux acteurs de la ville le cadre dans lequel ils se sentiront motivés et prêts à sinvestir. Ce nest pas le maire de Caen, malgré toutes les qualités quil peut avoir, qui fera tout. En revanche, il doit rendre la chose facile. Ce nest pas lui seul mais cest le cadre général qui doit mobiliser les énergies, qui doit rendre attractif le fait de changer dhabitudes. Ce nest pas par la force que lon fera évoluer lensemble des habitants et acteurs locaux, mais par lenvie quon leur communiquera.
Je nai pas de projet pour Caen 2050. Cest aux habitants de Caen de trouver le leur avec leurs élus. Ce que jai souhaité apporter en venant ici, cest un éclairage sur le développement durable pour resituer le débat. On parle de ville durable, de quartiers durables, tout cela na pas beaucoup de sens. Ce qui a un sens, cest la vie des gens. Ce quil faut, cest créer avec ces nouvelles opportunités un cadre de vie où chacun peut spontanément adopter un mode de vie durable. Cest le mode de vie des gens qui compte. La ville, on sen moque un peu, ce qui compte vraiment ce sont les gens de lagglomération de Caen dans son ensemble. La question qui se pose donc, cest de déterminer comment, avec les nouveaux quartiers, on peut améliorer la situation et faire en sorte que les habitants, sans leur faire la morale, adoptent spontanément un mode de vie durable. Cest linterrogation que jai soulevée.
Pour Philippe Duron, le maire de Caen, la capitale bas-normande doit « se réinventer ». Quels conseils lui donneriez-vous ?
Je ne connais pas beaucoup Caen. Ce que je sais, cest quune ville comme Caen, en pleine mutation industrielle, doit pouvoir trouver un nouvel avenir à travers le développement durable. Lavenir nest pas le prolongement des tendances du passé. Cest un peu la conception quon en avait jusquà présent. Nous voyons bien aujourdhui que cela nous mène dans le mur. Il va falloir imaginer un nouvel avenir. Un nouvel avenir, cela ne sinvente pas avec de belles paroles, cest un passage à lacte et il faut le fonder sur quelques principes forts. Il faut que ce passage à lacte soit collectif, que ce ne soit pas uniquement quelques « sachants » qui disent aux autres voilà comment il faut faire. Le développement durable, cela se découvre en marchant mais il faut bien démarrer un jour. Il faut bien marcher et limportant est de trouver dans la ville le cheminement, les première étapes pour lancer une dynamique. Cette dynamique étant alimentée ensuite par chaque habitant, entreprise, acteur économique et social et, bien sûr, les élus qui ont un rôle important dans cette démarche.
Quel est le message que vous délivrez aux élus pour que le développement durable simpose au sein dagglomérations comme celle de Caen-la-Mer ?
Il faut offrir aux acteurs de la ville le cadre dans lequel ils se sentiront motivés et prêts à sinvestir. Ce nest pas le maire de Caen, malgré toutes les qualités quil peut avoir, qui fera tout. En revanche, il doit rendre la chose facile. Ce nest pas lui seul mais cest le cadre général qui doit mobiliser les énergies, qui doit rendre attractif le fait de changer dhabitudes. Ce nest pas par la force que lon fera évoluer lensemble des habitants et acteurs locaux, mais par lenvie quon leur communiquera.
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