Le couple est marié depuis 2017. Elle est cantatrice, lui est professeur de musique et il donne aussi quelques concerts avec un groupe. En 2018, elle devient régisseuse d'un château avec logement de fonction dans le domaine. il s'agit de celui de Balleroy-sur-Drôme. Les relations conjugales se dégradent. En 2022, elle souhaite se séparer, son mari devenant jaloux. Il part en janvier 2023, mais revient très régulièrement dans la maison et fouille dans ses affaires. Jugé le 18 avril, le délibéré a été rendu cinq jours plus tard, mardi 23 avril.
Il porte plainte pour dégradation de santé
Il lui fait subir des violences verbales et lui envoie des messages inappropriés. Il l'importune presque tous les jours : "Je t'aime, arrête de me faire passer pour un monstre. Je vais te faire souffrir ce que j'ai souffert." Elle remet aux gendarmes des captures de SMS.
Entendu le 23 juin 2023, il conteste les faits. Il refuse de divorcer et veut sauver son mariage. S'il envoie des messages, c'est pour lui montrer qu'il tient à elle. Il dit qu'il va porter plainte pour "dégradation de santé".
A la barre lors de son audience au tribunal de Caen jeudi 18 avril, l'épouse explique qu'elle a peur de lui, qu'il contacte par textos sa famille et ses amis. Elle stresse quand il lui adresse des messages à 5h du matin. Il répond que depuis la séparation, il est insomniaque et dort 1h par nuit.
L'homme est relaxé
L'avocate de la partie civile affirme que l'homme, jaloux et possessif, s'oppose au divorce. Il ne supporte pas la réussite professionnelle de son ex-compagne. Pour le procureur, les faits troublent la tranquillité de la victime. Ses messages signifient "je suis là, je te surveille". Il demande une amende de 10 000 euros avec sursis et pas de réversion de pension.
Le délibéré a été rendu le 23 avril. L'avocate de la défense a été entendue, car l'homme est relaxé.
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