Le 12 septembre 2022, une femme dépose plainte et reproche à son compagnon des violences qui ont eu lieu du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2022. Ils sont en couple depuis 2018 et vivent à Maisons et Bayeux. Au début, tout se passe bien même s'il se montre très possessif. En décembre 2019, lors d'une dispute, il l'attrape et lui frappe la tête contre le mur, ce qui lui occasionne de terribles migraines. Une autre fois, il lui donne une claque, la menace d'un couteau. Elle subit également des violences morales telles que dénigrement, rabaissement. Il la considère "comme moins que rien".
Nouveaux faits de violence
Après chaque délit, l'homme de 43 ans présente ses excuses à sa compagne. En mai 2022, le prévenu décide d'une séparation. Le 15 août 2022, lors d'une dispute pour la répartition des meubles, il la pousse, l'attrape par le cou, de quoi lui faire poser une première plainte, le 12 septembre suivant donc. Aussitôt, il lui envoie des textos, la harcèle. En février 2023, elle revient à la gendarmerie et décide de poser une nouvelle plainte. Pour ces faits, elle recontacte les forces de l'ordre en juin 2023 et pose une troisième plainte.
Elle présente les messages reçus, dont des photos ou certains à connotation sexuelle. Le quadragénaire est entendu en juin 2023. Il explique qu'avant la séparation, les disputes étaient fréquentes et qu'il arrivait qu'il la "secoue". Depuis la rupture, il y a des disputes. S'il reconnaît des violences, il réfute la menace avec un couteau et le harcèlement téléphonique.
A la barre au tribunal de Caen le 11 avril, il se demande pourquoi il ne l'a pas quittée plus tôt, ce qui aurait été la meilleure solution. L'avocate de la victime dit que la jeune femme est détruite et traumatisée. Le procureur demande la relaxe pour harcèlement au bénéfice du doute, mais une peine pour les violences.
Le délibéré sera rendu le jeudi 18 avril.
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