La clé enfoncée sous le volant, j’ai eu du mal à réaliser que le moteur tournait déjà. Il ne me restait plus qu’à passer la marche arrière sur le boîtier automatique, pour me dégager de mon stationnement.
Silence impressionnant
Premier coup d’accélérateur et deuxième surprise : le silence du moteur. La Peugeot Ion n’a rien a envié aux citadines classiques en matière de démarrage. Sur l’autoroute en revanche, c’est une autre histoire.
Mes yeux se rivèrent alors directement sur la console. Le compte-tours permet de mesurer à quel point sa conduite peut être “énergivore”. De son côté, la jauge renseigne sur l’autonomie du véhicule, prêt à avaler 120 kilomètres d’une traite. Pour recharger la batterie, seules cinq bornes sont disponibles dans l’agglomération, dont deux à la gare et au village Oxylane à Mondeville, en accès libre. Comme dans son garage, avec une simple prise, il faut alors compter six à sept heures pour la recharger entièrement.
0 % d’émission de CO2
La Peugeot Ion présente l’avantage d’être plus compacte (3,48 m x 1,47 m) que la majorité des voitures en circulation, tout en comptant quatre portes, avec quatre vraies places. Elle demeure intéressante sur les courts trajets du quotidien, sur lesquels les thermiques sont les plus polluants. Ses détracteurs argueront certainement que sa consommation d’énergie ravira l’industrie du nucléaire en France, et donc la consommation d’uranium. Personne ne pourra en revanche lui reprocher d’émettre 0% de CO2.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.