Mardi 9 avril, vers 8h, entre 30 et 40 militants antinucléaires étaient réunis devant le tribunal judiciaire de Cherbourg pour soutenir les 15 activistes ayant voulu dénoncer le nucléaire le 31 mars 2022 pendant la campagne présidentielle. Ils avaient bloqué, jusqu'en milieu de journée, au moins une entrée du chantier de l'EPR de Flamanville. Les prévenus avaient rendez-vous devant la justice ce mardi dès 9h.
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Ici, devant le tribunal judiciaire de Cherbourg.
Que s'est-il passé le 31 mars 2022 ?
Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France et originaire de Valognes, fait partie des 15 prévenus jugés. Il explique les raisons de cette pénétration sur le site d'EDF il y a deux ans :
Jean-François Julliard
Maître Marie Dosé, avocate de Greenpeace France, devrait demander la relaxe de tous les prévenus. Jean-François Julliard poursuit :"On est dans notre droit de mener ce genre d'action désobéissante certes, mais nécessaire en toute non-violence, proportionnée face à l'enjeu, on va essayer d'expliquer tout ça, et de convaincre le tribunal qu'il n'y a aucune raison de condamner les prévenus et condamner Greenpeace pour une action comme celle-ci."
Une trentaine de personnes mobilisées.
Jean-François Julliard
Finalement, 11 des 15 prévenus étaient présents à l'audience. Selon l'avocate de Greenpeace France, EDF réclame près d'un million d'euros à l'ONG : 500 000€ pour préjudice moral et 432 000€ pour les 15 minutes d'intrusion sur le site, soit un préjudice matériel. "C'est une honte", a-t-elle déclaré avant le début du procès
Place de Gaulle à Cherbourg, des militants étaient réunis pour soutenir les 15 activistes.
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