C'est une affaire qui fait grand bruit dans le monde maritime et notamment chez les sauveteurs en mer. Un des leurs, Philippe Capdeville, est mis en cause dans le procès du naufrage du Breiz au large de Lion-sur-Mer en 2021. Trois marins manchois y avaient perdu la vie. Le bateau avait chaviré pendant le remorquage effectué par le capitaine du canot de la station de la SNSM. Alors que le jugement est mis en délibéré à la date du 4 juin, le procureur de la République a requis 12 mois de prison avec sursis et une interdiction de naviguer pendant 2 ans à l'encontre du bénévole.
Trois stations à l'arrêt
En réponse à ce qu'ils estiment être une injustice, plusieurs bénévoles d'autres stations de la Société nationale de sauvetage en mer se rendent "indisponibles". C'est le cas de celle de Courseulles-sur-Mer, une décision "jusqu'à nouvel ordre" en soutien à Philippe Capdeville. "La station de sauvetage de Honfleur est indisponible jusqu'à nouvel ordre", apprend-on aussi ce jeudi 4 avril.
Enfin à l'autre bout du Calvados, les sauveteurs de Grandcamp-Maisy suspendent aussi leurs activités. "Le président et les membres de la station se mettent indisponibles jusqu'à nouvel ordre."
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Comment peut-on accuser la SNSM et ses bénévoles alors que bateau était à la dérive avec un chargement peut-être mal réparti qui l'a rendu difficile à prendre en remorque