L'université de Rouen Normandie a accueilli Sylvie Retailleau vendredi 5 avril, à l'occasion de la semaine olympique et paralympique organisée par le ministère chargé de l'Education nationale. Deux projets innovants liés au sport et notamment aux JO 2024 ont été présentés à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : NePTUNE et TEAM-SPORTS, financés par l'Agence nationale de la recherche (ANR).
"L'objectif est d'accompagner les nageurs olympiques et paralympiques"
NePTUNE est un projet de recherche porté par le Centre d'étude des transformations des activités physiques et sportives (CETAPS) de l'université de Rouen Normandie, lauréat de l'appel à projets Sport de Très Haute Performance. Il signifie littéralement : Natation et Paranatation Tous Unis pour Nos Elites. "L'objectif est d'accompagner les nageurs olympiques et paralympiques en vue des JO 2024, indique Adrien Letocart, chef de projet au sein de NepTUNE. On s'intéresse à la coordination motrice des nageurs, les paramètres de résistance de nage en eau libre ou en bassin et ce qui est analyse de course en compétition."
Le projet innovant NePTUNE a été présenté à la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau vendredi 5 avril à Mont-Saint-Aignan.
"Ce qu'on développe, c'est à la fois l'analyse de compétition en natation sur la base de tracking vidéo pour connaître les stratégies de courses des nageurs et savoir ce qui les fait gagner", ajoute Ludovic Seifert, directeur adjoint du laboratoire CETAPS qui dirige ce projet. L'équipe de NePTUNE s'intéresse aux aspects psychosociaux entre les entraineurs et les nageurs. "L'apport de la science va permettre de gagner ces quelques millisecondes pour pouvoir apporter une médaille aux JO", assure la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau. "Les démonstrations qu'on a eues sont vraiment extraordinaires", a-t-elle ajouté.
Collecter des données sportives pour être encore plus performant
Lors de cette visite de l'université de Rouen Normandie, la ministre a aussi eu une démonstration de TEAM SPORT, un projet qui recueille plusieurs données sportives, notamment en basket et en rugby. "Il y a des approches qualitatives avec des entretiens, des approches quantitatives avec des questionnaires et du tracking vidéo ou avec de la capture de mouvement avec des GPS notamment", assure Ludovic Seifert.
Pour Sylvie Retailleau, "ce projet mélange l'intelligence artificielle, les sciences de données, l'utilisation des capteurs avec l'apport des sciences humaines et sociales pour interpréter et améliorer la tactique des jeux collectifs". Comme l'ajoute la ministre, "on voit combien tout ça fait sens et que l'université est un acteur important pour apporter cette science qui permet d'améliorer cette performance et de mieux comprendre les tactiques".
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