Rien que de penser à l'idée de participer à un cours de cuisine chinoise, je souris d'avance. En cuisine française, je ne suis pas très habile, alors en cuisine chinoise, je vois déjà la catastrophe arriver. Mais c'est aussi une bonne occasion de progresser et d'apprendre quelques techniques de bases. Rendez-vous donc à 18h30 à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de la Guérinière, à Caen.
Plus dur qu'il n'y paraît
En montant l'escalier, je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Le cours se déroule dans une cuisine moderne et bien équipée. Nous sommes huit à participer et je suis très vite mise à l'aise par les habitués de ces cours. L'ambiance est très détendue : plaisanteries et taquineries sont de la partie. Au menu, la chef propose : Ban ban-ji (poulet coupé en bâtons), du poulet aux crudités et sauce sésame. Tous les ingrédients avec lesquels nous allons cuisiner sont typiques d'Asie et proviennent directement de là-bas. Après une brève présentation de la recette par la cuisinière Tamami Herbinet, à notre tour… Et nous faisons tout de suite moins les fiers. Je me bats avec le désossage de mon poulet, plus concentrée que jamais pour refaire les bons gestes. Mes camarades me supportent en riant et, après de longues minutes, j'en viens enfin à bout. Tout le monde m'applaudit ! "C'est toujours ludique et convivial. J'ai une grande passion pour la cuisine et je prends énormément de plaisir à la partager", m'explique Tamani. Elle donne des cours de cuisine dans plusieurs MJC du Calvados, sur la cuisine asiatique, cuisine du monde ou encore pour faire connaître les vertus des aliments.
Ensuite armée d'un bon couteau, je coupe concombres et tomates. Grâce à un drôle d'ustensile, semblable à un grand taille-crayon, je découpe des carottes en forme de fleurs. La sauce est confectionnée en deux temps trois mouvements, puis place au dressage ! Tout le monde prend note de la présentation de la cuisinière, l'attention est de rigueur. Puis chacun à son assiette, nous disposons les pâtes de riz, le reste des aliments au-dessus et agrémentons le tout de la sauce au sésame, le tout sous l'œil avisé de la professeure… Et cela rend plutôt bien. Une fois le plus dur passé, sonne enfin l'heure de la dégustation… Je ne regrette pas d'être venue ! Je peux même repartir avec une portion de la recette dans une petite boîte. "A chaque fin de cours, chacun rentre avec une partie de la préparation, comme ça, on peut faire goûter à sa famille", conclut Tamami Herbinet. Ma famille n'en a jamais vu la couleur, c'était trop savoureux pour être partagé.
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