Le 22 août 2023, une jeune femme rentre chez elle à Caen. Un homme la suit et pénètre à sa suite dans le hall de son immeuble. Il lui met la main au postérieur, lui faisant remarquer qu'elle a "de belles fesses". Elle le pousse pour qu'il ressorte. Elle a alors la présence d'esprit de le prendre en photo, alors qu'il monte dans une voiture Renault. Plainte est déposée aussitôt.
Même scénario
pour trois autres victimes
Les policiers apprennent que le propriétaire du véhicule est actuellement en prison. Sa compagne a prêté l'auto à un ami. Le lendemain, une jeune fille rentre chez elle à 23 heures. Un homme la suit en trottinette. Même scénario, il entre avec elle dans le hall, lui demande si elle a peur et se jette sur elle en la touchant à l'entrejambe. Il la fait tomber, elle crie et un voisin sort de chez lui. Le trentenaire s'enfuit.
Le 4 septembre, une troisième victime se fait agresser sur son palier alors qu'elle revient chez elle. Il lui caresse les fesses en disant "n'aie pas peur, j'ai envie de faire l'amour avec toi". Elle se libère et court sonner chez une voisine. Quelques jours plus tard, une femme rentre le soir chez elle. Un homme la suit à vélo, pénètre dans le hall, essaie de baisser son short, lui caresse les fesses. Elle crie, ce qui alerte un voisin, et fait partir l'agresseur.
Il fréquente souvent des prostitués
Les policiers font le rapprochement entre ces quatre agressions. Grâce à la photo prise par la première victime, les autres femmes reconnaissent le même homme : Davy Bouziane, un ambulancier de 35 ans. En détention provisoire depuis, le prévenu était entendu au tribunal de Caen le jeudi 4 avril. A la barre, il dit avoir eu des pulsions. Il repère ses victimes dans la rue et les suit chez elle. Il reconnaît les faits et avoue avoir une hypersexualité et des relations sexuelles fréquentes avec des prostituées. Il témoigne de sa honte et présente ses excuses aux victimes.
La procureure salue le courage de toutes et le cran de celles qui sont présentes à l'audience. Après délibéré, Davy Bouziane est condamné à 18 mois de prison avec maintien en détention, obligation de suivi sociojudiciaire, de travail, de soins psychologiques. Interdit de contact avec les victimes et de présence à Caen, il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels. Il devra dédommager les victimes pour un total de 17 800 euros.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.