Trois marins originaires de Saint-Vaast-la-Hougue sont morts dans le naufrage de leur chalutier Breiz dans la nuit du 14 au 15 janvier 2021 au large de Lion-sur-Mer. Les faits se sont produits lors du remorquage par la SNSM de Ouistreham.
Au sein du tribunal, les victimes : Steven, à gauche, et Jimmy, à droite, entourant leur père, David Gibert.
Cinq personnes jugées
Le procès a débuté avec un peu de retard, mardi 2 avril, à 10h30, pour quatre jours devant les instances du tribunal maritime du Havre. Au total, cinq personnes, le coarmateur du navire, l'expert maritime intervenu lors de sa vente quelques mois avant le drame, deux agents de la Direction départementale des territoires et de la mer du Calvados et le capitaine du canot de la SNSM, sont jugées.
Environ 80 bénévoles des SNSM de plusieurs départements normands et bretons sont présents.
La présence de 80 bénévoles de la SNSM
Environ 80 bénévoles des stations SNSM du Calvados de Ouistreham, Port-en-Bessin, Dives-sur-Mer, Honfleur ou encore Bernières-sur-Mer, et de d'autres départements normands et même bretons sont venus apporter leur soutien. Le président national, l'Amiral Emmanuel de Oliveira, est également présent. La salle d'audience, située dans l'annexe du tribunal étant trop petite, le tribunal a étudié un autre lieu pour le procès, ce qui explique le début des débats à 10h30.
Le président national de la SNSM est également présent.
Si condamnation, un impact "très grave" sur le bénévolat
L'avocat de la SNSM, Maître Gildas Rostain, évoque "énormément de sauveteurs [...] présents" : "Ce sont des gens de mers, ils pensent avant tout aux victimes." De son côté, Emmanuel de Oliveira, s'est également exprimé juste avant le début du procès : "C'est malheureusement une première en 150 ans d'histoire, nous n'avons jamais connu une telle mise en cause." La mobilisation de 80 sauveteurs "nous fait chaud au cœur" : "Nous sommes bénévoles, nous voulons marquer notre soutien à notre patron. Ce que nous attendons de cette audience c'est que la spécificité du fait maritime soit reconnue, que les gens comprennent ce que c'est que d'être en mer, de nuit, pour porter secours, sauver des vies. En cas de condamnation, l'impact serait très grave sur notre bénévolat."
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