Simple hasard ou effet de la pression politique ? Quelques jours après la venue d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, à la raffinerie de Petit-Couronne, le tribunal de commerce de Rouen, dont le verdict sur le sort du site était attendu mardi 2 octobre, a finalement repoussé sa décision au mardi 16. Afin, explique-t-on, de laisser aux deux repreneurs en lice, NetOil et Alafandi Petroleum Group, le temps de réunir les "preuves" de leur capacité à gérer une raffinerie.
Espoirs dans NetOil
NetOil demeure le candidat le plus sérieux. Selon la direction de Petroplus, certains de ses représentants étaient présents à Petit-Couronne ces derniers jours. Et ce qui donne du baume au coeur aux 480 salariés (près de 70 ont quitté la raffinerie depuis le début de l’année) est l’annonce récente par NetOil de la signature d’un contrat de façonnage avec une "société de trading pétrolier", à l’image du contrat signé au printemps entre Petroplus et Shell ayant permis jusqu’à présent de faire tourner le site. "Nous défendons à tout prix le projet de reprise, a répété de son côté Arnaud Montebourg. L’Etat appuie de tout son poids le processus de reprise". Car lui aussi joue gros.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.