Des tensions animent le conseil municipal de Villers-sur-Mer depuis de nombreux mois. Peut-être que cette annonce les résorbera. Le maire Thierry Granturco a annoncé démissionner, dans un communiqué publié mardi 26 mars. Il quittera ses fonctions le 30 juin, "pour permettre à chacun et à chacune de s'organiser".
Une convocation au tribunal
Le maire avait été placé en garde à vue les 7 et 8 novembre par les gendarmes d'Alençon. Il est concerné par une affaire de harcèlement moral, et devra prochainement comparaître devant le tribunal ornais. Entre-temps, plusieurs démissions ont eu lieu parmi les élus de la commune. Thierry Granturco évoque des opposants "prêts à poursuivre le combat politique en m'accusant en justice, dans des procédures en tout genre qui fondent régulièrement comme neige au soleil".
"Mon chien a eu la patte fracassée par un inconnu"
Pour justifier sa démission, le maire indique être régulièrement menacé.
"Ce que je n'avais pas anticipé, c'est la violence. La violence contre les élus, et en particulier contre les maires. Je n'ai jamais anticipé qu'on s'en prendrait à ma famille et en particulier à mes fils."
"Je n'ai jamais pensé qu'on s'en prendrait à mon chien, qui a eu la patte fracassée par un inconnu, à ma maison, à mes voitures, qu'on glisserait régulièrement dans nos boîtes aux lettres des invectives à mon encontre et à celles de mes fils…"
L'édile indique avoir porté plainte.
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