Un étudiant marocain était jugé jeudi 21 mars au tribunal de Caen pour plusieurs faits d'agression et d'exhibition sexuelles. La première a eu lieu entre le 31 octobre et le 19 novembre 2020. La victime explique que le prévenu était son voisin de chambre à la cité universitaire. Il lui envoie des SMS, la suit, l'attend devant sa porte, au point qu'elle n'ose plus sortir. Elle finira par aller se plaindre au CROUS, qui la change de résidence.
Trois victimes le même jour
Le 23 mai 2023, une autre jeune fille est dans le tramway. Le prévenu vient se coller à elle et lui caresse les fesses jusqu'à l'arrêt Côte de Nacre où elle sort. Elle porte plainte trois jours plus tard. Son avocate affirme qu'elle était tétanisée. Une troisième victime porte plainte le 27 mai et dit aux policiers que le 23 mai, un homme l'a suivie sur le campus. Elle explique alors courir jusqu'à sa voiture où elle s'enferme. L'homme se colle à sa fenêtre tout en se masturbant à travers son pantalon. Malgré sa peur, elle arrive à faire démarrer son véhicule et s'enfuit. Le même jour enfin, une quatrième victime est agressée par un homme dans un ascenseur de la cité universitaire. Il se rapproche d'elle, veut la caresser, rapproche son visage du sien. A l'arrêt de l'ascenseur, elle s'enfuit en courant et va se plaindre au CROUS.
Il ne reconnaît pas les faits
A la suite des diverses plaintes, les policiers mènent une enquête et identifient le coupable. Ils viennent donc interpeller cet étudiant dans sa chambre et l'interrogent. Il répond à côté aux questions. Mais il est reconnu accessible à une sanction pénale. La procureure explique que le jeune homme ne reconnaît pas les faits et que son comportement est inquiétant.
Après délibéré, le prévenu est relaxé pour l'agression sexuelle dans l'ascenseur, mais condamné pour le reste à 10 mois de prison avec sursis, interdiction de territoire français pendant cinq ans, inéligibilité et inscription sur le fichier des délinquants sexuels. Il devra verser 550€ à la victime du tramway pour préjudice matériel (des séances de psy), 1 000€ pour préjudice moral et 1 200€ de frais d'avocat.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.