Il a été le premier a tenté l'expérience. Dès 7 heures du matin ce jeudi 21 mars, Joël Bruneau, le maire s'est levé aux aurores pour lancer les festivités du projet des Veilleurs du Millénaire. Pendant 365 jours, 730 Caennais vont veiller sur la ville, au lever du jour et au coucher du soleil, jusqu'au 20 mars 2025. En une poignée de jours, les quatre premiers mois pour s'inscrire ont été pris d'assaut par les habitants. Mais pourquoi participent-ils ? La rédaction de Tendance Ouest leur a posé la question.
"Un moment de pause"
Tous les inscrits sont invités à participer à un rendez-vous préalable avant leur jour de veille. Sous les ordres de la chorégraphe Joanne Leighton, exercices de concentration et de méditation sont au programme. Patrick Colas, Caennais pur souche, avoue être un peu perdu. "Quand je me suis inscrit, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. C'est quelque chose de très philosophique et méditatif." Il n'a pas choisi une date au hasard pour veiller sur la ville : le 11 avril 2024 "pour terminer mon anniversaire en beauté !".
Notre reportage avec les Veilleurs du Millénaire
Dans un tout autre style, la date de veille a aussi une symbolique pour Gabin Massaux, habitant de Caen depuis sept ans. "Je le fais pour rendre hommage à mon grand-père qui est décédé l'année dernière. Je vais veiller sur la ville mais aussi sur lui, raconte-t-il, ému. Ça tombe la veille de son anniversaire", le 29 mars, au coucher du soleil. Pendant la veille, les participants devront rester une heure debout, sans téléphone, à observer la ville. Cet exercice insolite plaît à Gabin. "C'est une aventure assez spéciale. C'est un moment de pause qui va permettre d'admirer le paysage et de voir des choses que l'on n'a pas l'habitude de voir", explique celui qui déconnecte souvent autour de la Prairie, à contempler la nature.
De son côté, Célia Lefront, 22 ans, voulait "laisser sa trace" sur le projet de la Millénaire de la ville, qui sera célébré en 2025. Le 6 avril, à 7h26, elle appréciera "voir le quotidien des gens et la ville se réveiller. D'habitude, à cette heure-là, je suis dans les transports en commun". A coup sur, elle en prendra plein la vue.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.