C'est un événement majeur ! La construction du premier des quatre sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de la force de dissuasion nucléaire française, a débuté mercredi 20 mars avec la découpe symbolique de la première tôle à Cherbourg.
Quelque 634 millions d'euros investis
Plus de 400 entreprises et 3 000 emplois directs sont concernés par ce nouveau départ. Cet "investissement majeur de l'Etat" va remplacer les SNLE de la classe Le Triomphant en service et lancés entre 1994 et 2008. Quelque 634 millions d'euros sont prévus pour ce programme, rien que pour cette année 2024.
Un contrat de "plusieurs milliards d'euros" avait été signé en février 2021 pour la phase dite de "conception générale" de ces submersibles. Il comprend "les études de développement jusqu'à fin 2025, les approvisionnements longs délais, la réalisation des premiers éléments de la coque et de la chaufferie du premier SNLE 3G, ainsi que l'adaptation des moyens industriels de fabrication de Naval Group aux spécificités du SNLE 3G", précise le groupe industriel.
Le leader européen du naval de défense assure la maîtrise d'œuvre d'ensemble de la fabrication des sous-marins, en cotraitance avec TechnicAtome pour la réalisation des chaufferies nucléaires, dont la fabrication de la première cuve a déjà débuté. Les SNLE troisième génération embarqueront les "futures versions du missile stratégique M51", annonce le ministère des Armées.
Avec l'AFP.
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