Il commence par donner une gifle à sa fille parce qu’il s’aperçoit qu’elle porte du vernis à ongles. Ses lunettes volent. Puis, c’est le tour de son ex : il lui donne une telle claque que sa tête heurte la paroi de l’abribus. Affolée, la fillette crie "arrête papa" et se cache derrière un homme qui attendait lui aussi le bus.
Lorsque ce dernier sort son portable pour appeler la police, il est aussitôt menacé de mort. La mère de la fillette est pourchassée. M. K. lui fait une balayette et, lorsqu’elle est à terre, lui donne des coups de pied et de poing.
Neuf mois fermes
Puis, il quitte les lieux en emportant le sac à main de la femme et le cartable de la fillette, tout en enjoignant la petite de s’occuper de sa mère. En comparution immédiate le vendredi 28 septembre, le prévenu de violences en récidive et de vol justifie ses actes par un manque de communication. "Je voulais juste pouvoir être avec ma fille. Mais, avec la réponse de mon ex, n’importe quel humain aurait éclaté".
Il conteste la violence des coups donnés. Le procureur retient que la femme, qui est sortie de l’hôpital avec une minerve, a une dent fêlée et des contusions compatibles avec la description de la scène. Le prévenu, qui a déjà cinq mentions à son casier, vient en peu de temps de défoncer trois fois la porte de l’appartement de son ex. Trois ans de prison ferme et une interdiction de contact sont requis. Me Eric Gaillard plaide l’enfermement de son client, réputé psychorigide dans un conflit qui dure depuis des années.
S. K a finalement écopé de 18 mois de prison, dont neuf mois assortis d’un sursis mise à l’épreuve. Il est parti immédiatement en maison d’arrêt et devra indemniser son ex-femme après expertise médicale ultérieure.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.