Les Jeux en France, cela vous replonge dans vos souvenirs ?
"Tous les quatre ans, je repars en arrière ! Je revis la cérémonie d'ouverture comme il y a 32 ans, à Barcelone, en 1992… A l'époque, c'était strict. Pendant le défilé des athlètes, nous n'avions pas le droit aux appareils photos, il fallait rester bien en ligne. Je me souviens que les gens serraient des coudes pour être devant. J'avais réussi à me faufiler jusqu'au premier rang, une sacrée fierté ! C'était ma première expérience de compet' aux Jeux olympiques !"
Comment était l'ambiance ?
"Le badminton est une discipline assez confidentielle donc, quand on joue, il y a assez peu de bruit dans les salles, les gens applaudissent les points, mais cela ne va pas au-delà. Là, quand on est entrés dans le stade olympique, je me souviens de la clameur, des applaudissements. Ça tape au cœur, je ne m'attendais pas du tout à cette ferveur. Et puis il y avait une vraie fraternité, tout le monde se salue… J'ai eu la chance d'apercevoir le tennisman Jim Courier et le basketteur Michael Jordan, qui étaient tout près !"
Etes-vous retournée là-bas ?
"Jamais ! Je me souviens que le village olympique était en bord de mer, avec des restaurants… Mais je serais bien incapable de retrouver notre immeuble, que nous partagions avec les fédérations de gym et de taekwondo."
Comment avez-vous réagi à l'idée de porter la flamme olympique ?
"J'ai naturellement accepté car c'est un événement que je ne vivrai pas deux fois dans ma vie. Porter la flamme olympique, c'est extraordinaire. C'est vraiment le symbole du début des Jeux olympiques. Pouvoir la partager, cela donne un peu l'impression de participer aux JO aussi."
Le bad' à l'honneur
C'est un temps fort sur le passage de la flamme en Seine-Maritime.
Christelle Mol sera la capitaine du relais collectif de la flamme olympique, au Havre, le vendredi 5 juillet. Elle a été sélectionnée par la Fédération française de badminton pour assumer ce rôle.
Un show de huit minutes
Pour le moment, peu d'informations ont filtré sur ce jour particulier. "La Fédération a fait appel à un scénariste pour mettre en scène la pratique du badminton pendant huit minutes, place Perret", détaille la Bolbécaise. "Avec Stéphane Renault, qui habite aussi en Seine-Maritime et était l'un de mes coéquipiers aux Jeux olympiques de Barcelone, nous serons les seuls à pouvoir porter la flamme, qui est très protégée. Vingt-deux autres personnes seront là : des licenciés jeunes ou plus âgés, des personnes en situation de handicap, des bénévoles, des arbitres, etc."
Si elle ne pratique plus le badminton pour raison de santé, Christelle Mol gravite toujours dans le monde sportif. Agée de 52 ans, elle travaille aujourd'hui à la Maison régionale de la performance, au Centre sportif de Normandie, basé à Houlgate (Calvados).
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