Nous sommes pourtant en semaine et le lendemain, les étudiants ont encore des cours à suivre ... Mais alors, que font-ils là ? Qu'est-ce qui motive ces jeunes adultes à sortir en centre ville plutôt que se plonger dans leurs révisions ? Pour Paul, 25 ans, assis à l'une des terrasses, la réponse est toute simple : 'La majorité des 24 000 étudiants à Caen n'habite ici que la semaine. Ils rentrent presque tous dans leurs familles le week-end. C'est pour cela qu'on sort le jeudi.
Dur, le vendredi
Sortir le jeudi permet également de démarrer le week-end plus tôt, estiment beaucoup. En terrasse avec vestes et écharpes sur le dos ou confortablement installés à lintérieur dun des cafés de lhyper centre piétonnier, les étudiants nont cependant pas tous le même discours. Il y a ceux et celles qui font la fête ce soir-là, parfois tard dans la nuit, et qui ont pris lhabitude de manquer le premier cours du vendredi matin, voir la journée complète. Et ceux, plus raisonnables, qui ne séternisent pas, alliant moment de détente autour dun verre et présence assidue le lendemain sur les bancs de lécole. En fin dannée, cest vrai quon sort plus systématiquement le jeudi soir parce quon sait que bientôt on ne se reverra plus, reconnaît Marie-Laure, 23 ans. A ce rythme, le vendredi, il est plus difficile de se lever ... Pour Romain, à la même table, cest toutes les semaines que le jeudi soir a une incidence directe sur lemploi du temps du lendemain dans de nombreuses facultés et écoles : Les délégués font pression pour que les cours ne commencent pas à huit heures ce jour-là souligne-t-il. Comment se passe ensuite la fin de la soirée ? Cest là le problème pour beaucoup des adeptes du jeudi qui ne demandent quà la prolonger après la fermeture des bars. La majeure partie du temps, ils « flânent » dans les rues de Caen, ce qui peut provoquer des nuisances pour les riverains, ou ils se retrouvent les uns chez les autres. Il y a un réel manque à Caen, regrette Paul. Il y a bien quelques bars de nuit mais ils font une sélection à lentrée. Dans ces établissements, cest plutôt champagne que bière ! Un peu trop superficiel pour moi. Je nai aucun antécédent et pourtant, fréquemment, je me vois refuser laccès à ce genre dendroit. Mais ce qui linquiétait le plus jeudi dernier, cétait la décision du Préfet concernant les horaires douverture des bars. Face aux plaintes dhabitants du centre ville, le préfet Christian Leyrit a en effet annoncé mercredi 21 octobre par arrêté préfectoral la fermeture des établissements de nuit à 3 h au lieu de 4 h actuellement. Il a également décidé lextension du périmètre dinterdiction de la consommation dalcool sur la voie publique la nuit du jeudi au vendredi. Ces décisions sont loin de satisfaire les élus.Les nuisances, ça ne se règle pas avec des méthodes de shérif !, sexclame Marie-Jeanne Gobert, en charge de la jeunesse. Le Conseil municipal a appelé le préfet, à lunanimité et sans abstention, à ne pas prendre de décision unilatérale.
Dur, le vendredi
Sortir le jeudi permet également de démarrer le week-end plus tôt, estiment beaucoup. En terrasse avec vestes et écharpes sur le dos ou confortablement installés à lintérieur dun des cafés de lhyper centre piétonnier, les étudiants nont cependant pas tous le même discours. Il y a ceux et celles qui font la fête ce soir-là, parfois tard dans la nuit, et qui ont pris lhabitude de manquer le premier cours du vendredi matin, voir la journée complète. Et ceux, plus raisonnables, qui ne séternisent pas, alliant moment de détente autour dun verre et présence assidue le lendemain sur les bancs de lécole. En fin dannée, cest vrai quon sort plus systématiquement le jeudi soir parce quon sait que bientôt on ne se reverra plus, reconnaît Marie-Laure, 23 ans. A ce rythme, le vendredi, il est plus difficile de se lever ... Pour Romain, à la même table, cest toutes les semaines que le jeudi soir a une incidence directe sur lemploi du temps du lendemain dans de nombreuses facultés et écoles : Les délégués font pression pour que les cours ne commencent pas à huit heures ce jour-là souligne-t-il. Comment se passe ensuite la fin de la soirée ? Cest là le problème pour beaucoup des adeptes du jeudi qui ne demandent quà la prolonger après la fermeture des bars. La majeure partie du temps, ils « flânent » dans les rues de Caen, ce qui peut provoquer des nuisances pour les riverains, ou ils se retrouvent les uns chez les autres. Il y a un réel manque à Caen, regrette Paul. Il y a bien quelques bars de nuit mais ils font une sélection à lentrée. Dans ces établissements, cest plutôt champagne que bière ! Un peu trop superficiel pour moi. Je nai aucun antécédent et pourtant, fréquemment, je me vois refuser laccès à ce genre dendroit. Mais ce qui linquiétait le plus jeudi dernier, cétait la décision du Préfet concernant les horaires douverture des bars. Face aux plaintes dhabitants du centre ville, le préfet Christian Leyrit a en effet annoncé mercredi 21 octobre par arrêté préfectoral la fermeture des établissements de nuit à 3 h au lieu de 4 h actuellement. Il a également décidé lextension du périmètre dinterdiction de la consommation dalcool sur la voie publique la nuit du jeudi au vendredi. Ces décisions sont loin de satisfaire les élus.Les nuisances, ça ne se règle pas avec des méthodes de shérif !, sexclame Marie-Jeanne Gobert, en charge de la jeunesse. Le Conseil municipal a appelé le préfet, à lunanimité et sans abstention, à ne pas prendre de décision unilatérale.
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