En avril 2023, une mère de famille domiciliée à Cairon dépose plainte contre son ex-compagnon pour avoir reçu des messages malveillants et insultants, dont une fois plus de 50 en à peine 2h30. Il lui écrit aussi : "Tu n'auras plus les enfants, je vais les faire placer." Elle ne répond pas à ces envois et précise aux policiers qu'ils sont séparés depuis décembre 2021 et qu'elle ne veut pas que les enfants voient leur père, car il est alcoolique.
Déjà condamné
Auditionné en novembre 2023, ce dernier reconnaît les faits, mais se justifie : "Je n'allais pas bien, je ne voyais pas mes enfants." La victime était présente au tribunal ce 7 mars. Lors de son plaidoyer, son avocate a déploré le comportement intolérable du prévenu, absent.
"Malgré une précédente condamnation, il ne change pas d'attitude. Le 30 octobre 2022, ma cliente a eu la garde exclusive des enfants, car le fils aîné a subi des menaces et des blessures de la part de son père. Ils ont tous peur de lui et ne veulent pas le voir. Elle demande juste l'euro symbolique pour préjudice moral."
Verdict rendu
Dans son réquisitoire, la procureure confirme que la quadragénaire "ne tient pas compte des précédentes condamnations, il recommence les mêmes délits". Elle demande 12 mois de prison avec sursis probatoire, pas de contact avec la victime et retrait de l'autorité parentale.
Elle sera partiellement entendue, puisque le prévenu de 46 ans écope de 8 mois de prison avec 36 mois de sursis probatoire, obligation d'une prise en charge pour violences familiales et alcoolisme, interdiction de contact avec la victime, Celle-ci obtient l'aide juridictionnelle provisoire et il devra lui verser l'euro symbolique.
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