Il a fait son retour dans le port du Havre, mercredi 28 février. Le paquebot Renaissance, de la Compagnie française de croisières (CFC), entame sa deuxième saison, avec 17 croisières programmées au départ de la cité océane, jusqu'à la fin du mois d'août. Le navire rejoindra ensuite son port d'attache, Marseille, pour des voyages vers la Méditerranée.
Norvège, Ecosse, anglo-normandes…
Après un lancement retardé en 2023, CFC vise les 30 000 passagers en 2024, répartis entre ses deux ports d'embarquement. Ils sont environ 500 à avoir largué les amarres, jeudi 29 février, pour la première croisière en direction de la Norvège, l'une des destinations les plus prisées. "L'avantage du Havre, c'est d'être proche de nos itinéraires d'Europe du Nord. En deux jours de navigation, on se retrouve au-delà des îles britanniques, près de l'Ecosse, dans la mer Baltique, en Norvège ou en route vers l'Islande", souligne Philippe Mahouin, qui a pris les rênes de la compagnie tricolore à l'automne. "La grande majorité des clients qui embarquent au Havre vient d'un grand quart nord-ouest de la France : Ile-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Bretagne."
Après les premiers mois d'exploitation, CFC a opéré quelques ajustements. Côté navire, le casino a été démonté, remplacé par un espace dédié aux jeux de cartes et de plateau. Côté public, la compagnie mise également, désormais, sur une clientèle familiale, avec des offres pendant les vacances scolaires. "Evidemment qu'en juillet-août ; il y a des grands-parents qui voyagent avec leurs petits-enfants, des parents avec leurs enfants, etc.", note Philippe Mahouin. "C'est pour cela que nous ouvrons un club enfants pendant l'été et un vrai contenu d'excursions pour les familles."
Le SPA, son bain à remous et ses transats chauffants.
L'une des suites du paquebot.
La bibliothèque est l'un des espaces les plus prisés des passagers.
CFC lance sa saison
Sur les près de 8 000 croisiéristes qui ont déjà réservé pour 2024, 60% ont déjà voyagé avec CFC. Malgré les travaux programmés sur le terminal croisière, qui font actuellement l'objet d'une enquête publique, la compagnie a déjà prévu de revenir au Havre en 2025.
Un Havrais dans l'équipage
Environ 500 personnes travaillent à bord du paquebot Renaissance.
Au sein de l'équipage, Kévin Galbadon, habitant du Havre, est l'officier environnement du navire : "Mon travail consiste à vérifier le bon respect des normes environnementales à bord du navire, comme le fonctionnement des scrubbers (système de lavement des fumées), la gestion des eaux usées ou des déchets."
Pour ce Calvadosien qui vit depuis près de 15 ans dans la cité océane, travailler à bord de ce navire inspiré des liners transatlantiques d'antan est symbolique. "Quelques morceaux du France (ancien célèbre paquebot transatlantique) sont exposés à bord : un morceau de coque, des hublots, une corne de brume… L'autre jour, en revenant de Marseille, nous avons affronté une tempête avec des vagues de 8 ou 9m. Se dire que ces pièces du France étaient à nouveau sur l'Atlantique, dans la tempête, c'était plutôt sympa."
Le marin, formé à l'ENSM, a toujours travaillé sur des bateaux de croisière.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.