Ils font bloc à l'entrée de l'usine de Mondeville, près de Caen. Plus de 300 salariés, soit 80% des effectifs, de l'usine spécialisée dans la production de pièces automobiles Bosch sont en grève depuis lundi 26 février. "Toutes les lignes de production sont à l'arrêt" précise Estelle Schneider, représentante du personnel et membre de l'intersyndicale.
Ils refusent les repreneurs proposés
Les salariés sont contre les deux noms de repreneurs proposés par la direction. Le premier se nomme Mutaras. "C'est un cauchemar assuré, poursuit Estelle. On est face à des gens qui veulent tout simplement faire de l'argent, dont l'humain n'a aucune valeur". Le second, du nom de Telma, semble être un candidat plus sérieux. Mais, selon les salariés de Bosch dont la moyenne d'âge dépasse les 53 ans, "ils n'auraient pas les fonds nécessaires".
En septembre dernier, la direction de l'entreprise avait annoncé un plan de départs impliquant 100 suppressions d'emplois. Ces salariés ont accepté de partir en pré-retraite d'ici le mois de juin.
Dans le cas où aucun repreneur n'est trouvé, l'usine Bosch pourrait définitivement fermer ses portes en 2028.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.