L’idée de rapprocher, voire de fusionner Bihorel et Bois-Guillaume n’est pas neuve. “Après les élections de 2008, j’ai contacté Pascal Houbron pour voir ce qu’il était possible de faire, explique Gilbert Renard, maire de Bois-Guillaume. Avec la réforme des Collectivités territoriales, nous avons opté pour un projet de commune nouvelle”. Jusqu’en avril, des débats publics sont organisés pour présenter cette fusion. “Au départ, les habitants étaient plutôt sceptiques, d’où la nécessité de leur exposer le projet, de leur donner la possibilité de nous poser des questions et même faire des propositions.” La nouvelle commune conserverait les deux noms et les deux codes postaux.
Faire face aux difficultés à venir
“Bihorel est née plutôt récemment : en 1892, rappelle son maire, Pascal Houbron. Avant cela, c’était un quartier de Bois-Guillaume. Nos deux communes sont donc vraiment imbriquées l’une dans l’autre et cette fusion a un sens.”
Pourquoi réunir les deux communes ? “Nous savons que les années à venir vont être difficiles au niveau financier. Fusionner nos deux communes, c’est nous mettre en mesure de faire face à une raréfaction de l’argent public et nous permettre de garder le même niveau de services sans augmenter les impôts.”
Cette fusion permettrait donc de conserver les services de proximité. En outre, Bihorel verrait ses impôts diminuer et Bois-Guillaume profiterait de la tarification avantageuse de certains services mise en place par Bihorel. Enfin, Bois-Guillaume apporterait à sa voisine un potentiel de développement qu’elle n’a plus.
Le 26 juin prochain, les habitants donneront leur avis lors d’une consultation référendaire. Les élus se prononceront début juillet. Si la réponse est positive, la fusion aura lieu le 1er janvier 2012 et ferait de la nouvelle commune la première ville de la rive droite, après Rouen.
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