La Métropole de Rouen doit élaborer son nouveau Schéma de cohérence territoriale, et son plan local d'urbanisme. Explications de Djoudé Merabet, premier vice-président.
Quels sont les enjeux de ce grand chantier ?
On souhaite transformer nos villes, les rendre plus désirables, accessibles pour tous avec des équipements publics de qualité ou la place de la mobilité douce est forte. On est sur des enjeux de décarbonation qui sont essentiels. C'est une réflexion large sur comment on construit le territoire de demain. On souhaite y associer les habitants de la Métropole.
Ce projet de territoire semble se concentrer sur les enjeux climatiques ?
La loi Climat et résilience a introduit le zéro artificialisation nette (le Zan) qui démarre déjà. On doit faire attention à ce que l'on consomme en surface foncière donc on doit reconstruire nos villes sur elles-mêmes, réfléchir à des formes urbaines complètement différentes, on doit anticiper la montée des eaux. La Seine, par exemple, va monter. On s'interroge donc sur comment l'anticiper. De la même manière, des industries créent des emplois, mais qui comportent des risques. Comment peut-on alors cohabiter avec ces risques ?
Le projet d'un nouveau stade près du Zenith s'inscrit dans cette démarche ?
C'est l'exemple parfait d'une ambition et d'une dynamique. On a fait le choix d'installer ce stade sur une zone qui ne nécessite pas d'artificialisation supplémentaire, c'est-à-dire que notre compteur sur ce projet, reste à zéro. Nous avons fait le choix de ne pas nous étendre, on va reconstruire sur une zone déjà artificialisée et cela, c'est vertueux.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.