Brancardiers, infirmiers, aides-soignants… Près de 500 professionnels de santé se sont réunis dans le hall de l'hôpital privé Saint-Martin, jeudi 22 février. En grève depuis huit jours, les salariés ont organisé une opération "soignants morts" en présence de François Ruffin, député insoumis de la Somme, et Arthur Delaporte, député socialiste de Caen.
Une grève "illimitée"
Hier, ce sont des dizaines de soignants qui se sont allongées symboliquement par terre, sous des draps blancs barrés de croix noires. "Je suis ici depuis 27 ans, je gagne 2 000 euros pour deux week-ends travaillés par mois et des journées de 12h30", a témoigné Nathalie Buhourt, infirmière en cardiologie de 52 ans. Elle dit rester pour l'ambiance "familiale, avec un bon outil de travail".
Ce sont des dizaines de salariés qui se sont symboliquement allongées sous des draps blancs barrés de croix noires.
A bout de souffle, les soignants réclament "une juste rémunération" afin de retrouver un sens à leur travail. Edouard Fabre, délégué syndical de la CGT, ajoute : "On doit se battre pour vivre de façon heureuse notre travail."
Le mouvement de grève va se poursuivre la semaine prochaine. Une cagnotte solidaire a permis de récolter 1 500 euros. L'argent sera remis aux soignants dans le hall de la clinique. Par ailleurs, sans donner de date exacte, les syndicats prévoient de se déplacer à Paris, au siège du groupe australien Ramsay, pour une opération coup de poing. Une réunion intersyndicale est prévue, dimanche 25 février, pour décider de la suite des actions.
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