Elle raconte sa vérité dans un communiqué de la ville de Canteleu, mercredi 21 février 2024, qui "sera sa seule expression".
Mélanie Boulanger y annonce sa démission de son mandat de maire et de conseillère régionale de Normandie. Elle reste membre du conseil municipal et du conseil métropolitain. En cause, les accusations qui pèsent contre elle dans une affaire de trafic de drogue sur sa ville de Canteleu, et qu'elle continue à nier en bloc. "Cette accusation me salit et me fait souffrir, autant qu'elle abîme l'image de notre ville et celle de ma famille", écrit-elle. Elle poursuit en indiquant qu'"après deux ans et demi de ce combat déséquilibré, ma santé s'est considérablement affaiblie."
"Une décompensation aussi inattendue que préoccupante"
L'annonce de trop a été celle, le 12 janvier, de son renvoi devant un tribunal correctionnel pour être jugée pour complicité de trafic de drogue. "L'annonce [....] m'a infligé une décompensation aussi inattendue que préoccupante. Depuis, c'est un combat pour ma santé que je dois mener, avec l'aide de mes proches et de la médecine. Un combat pour reconstruire en moi tout ce que cette épreuve a abîmé, et pour tenter de résister à ce qu'elle m'imposera encore."
C'est ce "combat médical" qu'elle n'estime "pas compatible avec les lourdes responsabilités de maire".
Sur le fond, celle qui a été tête de liste socialiste aux dernières élections régionales continue à clamer son innocence et estime que "depuis 10 ans, [elle] se bat sans relâche contre l'insécurité en général et le trafic de stupéfiants en particulier".
Mélanie Boulanger est renvoyée devant le tribunal avec l'un de ses adjoints, Hasbi Colak, et 17 autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans un vaste trafic de stupéfiants sur sa commune.
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