La dépouille d'un grand canidé a été découverte le vendredi 2 février à Manéglise, en périphérie du Havre, "vraisemblablement victime d'une collision routière", indique la préfecture de Seine-Maritime. L'animal retrouvé mort possède "les caractéristiques d'un loup", mais seules des analyses ADN, qui sont menées par un laboratoire agréé, permettront de confirmer s'il s'agit bien de cette espèce.
"Si la présence du loup était avérée, les modalités mises en place en 2020 et en 2022 par la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de la Seine-Maritime seront reconduites", indique la préfecture. Ces modalités comprennent notamment la mise en place d'une "procédure d'indemnisation rapide" pour les éleveurs victimes de prédations.
En 2022, des indemnisations pour une vingtaine d'attaques
Fin janvier, l'Office français de la biodiversité avait justement été mobilisé à la demande d'un éleveur après la mort de plusieurs brebis sur les communes de Froberville et Tourville-les-Ifs, près de Fécamp. D'autres ovins ont été gravement blessés, présentant des traces de morsures. En 2022, une vingtaine de prédations, "pour lesquelles le loup ne peut être exclu", avaient été recensées et indemnisées en Seine-Maritime.
La présence, "non permanente mais persistante", d'un loup solitaire avait en effet déjà été avérée dans le département, dès le début de l'année 2020. Un animal tué en 2023, en Saône-et-Loire.
Un premier comité loup, qui regroupe les services de l'Etat, des collectivités, des représentants du monde agricole, cynégétique et associations, s'est tenu le 22 juin 2022. Cette instance a pour but de partager les éléments de connaissance concernant cette espèce et sa présence localement.
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