Le 10 janvier dernier, à 3h50, les gendarmes de Vire sont appelés par une femme pour des faits de violences. A leur arrivée au domicile, un homme les conduit dans une pièce où est couchée une femme qui se plaint d'un fort mal de tête.
Une récidive
Elle leur explique que ce dernier, son ex-petit ami, est venu chez elle malgré une interdiction de contact et qu'ils se sont disputés. Il l'a giflée, elle lui a rendu sa claque. Il l'a fait tomber et sa tête a heurté le sol. Elle explique qu'elle se considère encore en couple avec lui et le reçoit chez elle malgré la décision de justice. Elle affirme qu'elle "l'a poussé à bout". Des faits similaires s'étaient produits le 13 juin 2023.
A la barre du tribunal judiciaire jeudi 8 février, le quadragénaire donne sa version des faits. Selon lui, il ne lui a pas donné de claque mais l'a tapotée pour la faire revenir à elle. Il lui a pincé la joue dans "un geste amical". "On se voyait régulièrement à sa demande, j'avais même rapporté des vêtements chez elle. Mais maintenant, je veux partir loin, l'oublier totalement."
Prison ferme
L'avocate de la partie civile déplore le manque d'empathie du prévenu envers sa cliente qui avoue avoir peur de lui. La procureure rappelle qu'il est en récidive, mais espère qu'il a enfin pris la mesure inadmissible de son comportement violent en voulant s'éloigner de son ex-compagne. Elle réclame 8 mois de prison.
Après délibéré, Jérémy Benoist est condamné à 8 mois de prison dont 4 de sursis probatoire, obligation de travail, de soins, pas de contact avec la victime, interdiction de paraître à son domicile ou dans la commune de Vire. Il devra lui verser 1 000 euros pour préjudice moral, et 800 de frais d'avocat.
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