Il avait asséné un coup de tête à un adjoint au maire de Beaurepaire, vendredi 2 février. Un habitant de cette petite commune proche d'Etretat a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, mercredi 7 février, dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Privé de ses droits civiques
L'agresseur écope, en outre, de trois ans de privations de ses droits civiques (droit de vote et d'éligibilité, notamment) et devra réaliser un stage de citoyenneté dans les six mois à venir.
La victime, âgée de 70 ans, qui habite dans la même rue que l'agresseur, avait été frappée devant son domicile, après que la municipalité a demandé à l'administré de déplacer son véhicule, stationné depuis plusieurs mois sur un parking public.
La maire de Beaurepaire, Carol Gondouin, appelle à un rassemblement républicain de soutien samedi 10 février, à 11 heures, devant l'hôtel de ville de cette commune de moins de 500 habitants.
Cette agression intervient par ailleurs alors que l'Assemblée nationale a adopté, mercredi, un texte sénatorial visant à mieux protéger les élus locaux, de plus en plus confrontés à des violences.
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