La société Bolloré Logistics a déjà été mise en demeure mi-janvier 2024 pour plusieurs manquements en termes de sécurité incendie et de stockage de matières dangereuses. Cette nouvelle alerte de la préfecture, en date du 31 janvier, concerne cette fois-ci l'entreprise Highway France Logistics 8, propriétaire de l'entrepôt qui a pris feu lors de l'incendie du 16 janvier 2023 et où étaient stockées, entre autres, des batteries de lithium de Bolloré Logistics à Grand-Couronne. L'arrêté préfectoral a été pris, à nouveau, après une visite inopinée, le 2 janvier, de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal).
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Les eaux d'extinctions en cause
Dans son rapport, dédié au suivi de la dépollution du site, la Dreal soutient qu'une partie des eaux d'extinctions de l'incendie n'a toujours pas été évacuée ni traitée alors qu'une autre visite en date du 1er décembre 2023 avait déjà débouché sur un arrêté préfectoral obligeant la société d'évacuer ses eaux polluées avant le 31 janvier. Cela représente "un volume restant d'eau non traitée d'environ 3885 m³", souligne la Dreal.
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Comme un deuxième avertissement, la nouvelle mise en demeure de la préfecture oblige donc l'exploitant à évacuer et à traiter les dernières eaux incendies stockées "avant le 12 février 2024 dernier délai". 12 000 batteries automobiles au lithium appartenant à Bolloré Logistics étaient stockées dans l'entrepôt qui a pris feu le 16 janvier 2023 à Grand-Couronne.
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