"Pas du tout, répond d'emblée Clémence Prévost, quand on demande à la Rouennaise si elle peut se passer de son téléphone pendant 24 heures. J'ai trop besoin d'avoir des nouvelles de ma famille, de mes amis ou des réseaux sociaux… Je suis toutes les heures dessus lorsque je ne travaille pas." Elle ne pourra visiblement pas faire le défi de la journée mondiale sans téléphone mobile qui se déroule le 6 février, comme tous les ans depuis 2001. Et nombreux sont les usagers à se rendre malades à l'idée de passer une journée sans téléphone. On appelle cela la nomophobie, de l'anglais "no mobile-phone phobia" qui, derrière la phobie d'une journée sans téléphone, suppose surtout un manque et donc une addiction.
"Ce ne sera pas la fin du monde"
"Je pense que c'est faisable", déclare timidement et après une longue hésitation, Charlotte Vu. "Mais sinon oui, quotidiennement, je l'utilise beaucoup beaucoup !", reconnaît la jeune femme. Un peu plus loin, Adrien Le Bevehat se sent plus confiant sur le défi : "Si ce n'est que pour une journée, je peux le faire, ce ne sera pas non plus la fin du monde." Tout de même, le jeune homme passe sur son téléphone, "à peu près trois à quatre heures par jour, surtout le soir".
D'autres sont plus catégoriques, comme Nathan Bailleul, qui utilise le téléphone pour beaucoup de choses à la fois. "Pour parler avec mes potes principalement, pour la musique que j'écoute tout le temps, il y a aussi les réseaux sociaux, je passe beaucoup de temps sur Instagram, j'ai un peu de problèmes avec ça, YouTube aussi, Netflix etc.. Non, 24 heures sans téléphone c'est compliqué."
La journée sans téléphone mobile a lieu donc le mardi 6 février mais se poursuit jusqu'au 8 pour les plus téméraires. Et vous, seriez-vous capable de vous en passer ?
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