José Ortuzar, vice-président et cheville ouvrière de la nouvelle structure impulsée par la mairie dès 2009, n’a qu’une chose en tête : “fédérer ! Il y en a assez des polémiques et des oppositions. Qu’on soit clair : nous sommes apolitiques”.
Objectif braderie
A force de volonté et de “bras de fer”, il a réussi, aux côtés de Matthieu de Montchalin, gérant de la librairie L’Armitière devenu président de l’association, et Jean-Luc Lemaire, le patron de Tucia, à faire naître une association commerçante digne de ce nom. Pour être crédible, José Ortuzar est allé s’inspirer de ce qui se fait dans d’autres grandes villes françaises. Depuis mars, l’ACAR emploie même une coordinatrice à temps plein : Gaëlle Debut.
Mais la route s’annonce encore longue avant que l’association s’impose durablement à Rouen, une ville qui compte près de 3 000 commerces et artisans et... une association plus ancienne, la 3CR (Concentration des comités commerciaux de Rouen), écartée par la municipalité au moment de lancer son plan Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), en juillet 2010.
Aujourd’hui, l’ACAR a dans ses rangs plus de 120 adhérents et ambitionne d’en compter 400 à la fin de l’année. Pour y parvenir, rien de mieux que de présenter une association structurée et un projet fort. “Car Rouen mérite mieux”, glisse José Ortuzar.
L’ACAR a fait de la braderie un de ses objectifs majeurs. Cette dernière devrait être organisée en septembre. Sur la question des transports, l’association veut peser sur les choix de la mairie. Sa ligne : la défense du stationnement en centre-ville et le développement des transports doux. Enfin, l’ACAR va chercher à renforcer la solidarité entre commerçants. Vaste chantier.
Plus d’informations au 02 35 14 35 12.
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