Derrière la Fontaine Saint-Marie, une petite porte discrète marque l’entrée de l’Observatoire de Rouen. C’est Eric Mandon, le président de ce club d’astronomie, qui nous ouvre la porte. Professeur de mathématiques au lycée Corneille en semaine, le quinquagénaire se transforme en infatigable chercheur d’étoiles à ses heures perdues...
Dans le petit local, des dizaines de photos d’astres, de comètes, de galaxies et de soleils en tous genres cotoient des lunettes astronomiques et des instruments étranges. “Tout jeune, j’étais déjà fasciné par la bande dessinée “Tintin, on a marché sur la Lune”, confie-t-il. Ensuite, j’ai commencé à lire des magazines d’astronomie. A 18 ans, j’ai rejoint l’Observatoire de Rouen”.
La passion des galaxies
A cette époque, dans les années 1970, les mordus d’étoiles construisaient eux-même, et de A à Z, leur lunette d’observation. “Chez moi, j’ai donc fabriqué mon premier miroir. Il fallait tailler, polir... Un travail très long”. Aujourd’hui, Eric Mandon affectionne tout particulièrement “le ciel profond, les galaxies et les comètes. Je garde un souvenir très fort du passage des comètes Hyakutake et Hale-Bopp, en 1996-1997”.
Depuis près de quarante ans, le prof’ de maths ne lâchersa lunette pour rien au monde. “C’est du spectacle, mais pas seulement. L’astronomie implique une véritable démarche scientifique et une grande patience. Il ne faut pas avoir peur des échecs”. Car cela ne mord pas toutes les nuits chez les pêcheurs d’étoiles. Mais l’astronomie a d’autres vertus...
“En observation, on se détend, on pense à autre chose, confie l’astronome-mathématicien. L’astronomie me permet de me détacher des contingences quotidiennes”. Et si la paix intérieure se cachait dans le ciel ?
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