Argentan multiplie les projets autour des Jeux olympiques 2024. Cette fois, l'initiative, montée par un particulier, met en lumière les Jeux paralympiques de Paris, qui suivront à la fin du mois d'août les JO. Gaëlle Fouquerel, professeure d'EPS au lycée Jeanne-d'Arc, a offert lundi 29 janvier une séance de parabadminton à ses huit élèves de seconde en option facultative "sport".
L'objectif est de sensibiliser les jeunes au handisport. "J'avais envie de leur faire profiter de mon engagement dans le badminton et quelque chose de différent des valides", présente Gaëlle Fouquerel. Les sujets d'inclusion et de handisport se retrouvent fréquemment en sujet de grand oral. "Je voulais le faire vivre sans une réflexion sur les cours. Juste une pratique et quelques notions du parabadminton", explique-t-elle. L'enseignante a développé l'histoire et les règles de la discipline avant d'envoyer ses lycéens sur le terrain.
"C'était dur, mais on s'habitue"
Le parabadminton se joue sur une moitié de terrain de badminton, sans la zone au pied du filet mais avec les couloirs. Le filet, lui, reste à la même hauteur, 1,55m. La discipline compte plusieurs catégories de handicap. Les élèves ont simulé la catégorie WH1, dans un fauteuil roulant avec une inaptitude du tronc, donc sans abdominaux. "C'était une expérience assez exceptionnelle. Je n'avais jamais utilisé de fauteuil roulant. Au début, c'était dur de gérer les roues, avancer et reculer, mais on s'habitue au fur et à mesure", raconte Enzo Bouilly, élève de seconde.
Ses camarades et lui seront en visioconférence jeudi 8 février avec David Toupet, multiple champion de France, d'Europe et du monde et pionnier du parabadminton en France. Une fois descendu du fauteuil roulant, chaque jeune a réfléchi à des questions pour préparer cette rencontre.
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