Le magazine “Que Choisir” d’avril 2011 a décerné trois médailles d’or à votre établissement dans le traitement du cancer du sein. Une distinction de plus pour le centre. Comment l’expliquez-vous ?
“Nous nous sommes spécialisés depuis de nombreuses années. Le cancer du sein représente 30 % de notre activité. Chaque année, nous suivons près de 800 nouvelles patientes. Nous avons basé tous nos efforts sur la nécessité de réaliser un diagnostic rapide.”
Comment ?
“Grâce, notamment, à la Journée de Consultation Sein qui permet, sur une même journée, de réaliser tous les tests nécessaires pour le diagnostic. Presque 100 % des patientes préfèrent tout regrouper en un seul jour. Nous sommes peu en France à avoir lancé une telle initiative. En terme de cancer, plus on réagit vite, mieux on soigne”.
Parmi vos points forts, on trouve la radiothérapie...
“Grâce à d’importants investissements, nous disposons en effet de cinq appareils de pointe, dont nous contrôlons la sécurité en permanence. De plus en plus performants, ils sont capables d’administrer des doses de plus en plus précises sur les tumeurs, en détruisant le moins possible les cellules saines environnantes”.
Le centre excelle également en hématologie (maladies du sang) et dans la lutte contre les lymphomes (cancer des ganglions). Pourquoi ?
“C’est le fruit d’une volonté forte d’associer soin, formation et recherche. A ce titre, nous disposons de trois unités de recherche : cancer du sein, lymphome et imagerie-médecine nucléaire. Elles permettent d’améliorer l’efficacité des traitements et de diminuer les effets secondaires. Nous pouvons proposer à certains patients de nouveaux médicaments pour contourner la chimiothérapie. Dans la recherche sur les lymphomes, nous étudions aussi la génétique. La médecine nucléaire, elle, nous permet de mieux cibler les traitements. Le centre a pour vocation de mettre à disposition des patients les dernières innovations”.
L’établissement prend-il en compte la question du bien-être de l’individu hospitalisé ?
“Bien sûr, on appelle cela les soins de support. Nous avons un service spécifique qui organise une prise en charge globale. Nous proposons ainsi aux patients de rencontrer des psychothérapeutes, des kinésithérapeutes, des sophrologues, des esthéticiennes, des assistantes sociales, voire des associations de patients. Tous ces aspects sont aussi importants que les médicaments”.
Propos recueillis par Thomas Blachère
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