C'est peu dire qu'elle est très attendue par les habitants des Hauts de Rouen, et au-delà. Ils ne disposent plus de centre aquatique à proximité directe depuis la fermeture de la piscine Salomon, en 2014. "Aujourd'hui, on a encore des enfants qui n'ont pas les moyens d'apprendre à nager, c'est intolérable", estime le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. La municipalité actuelle s'est engagée sur le sujet et le projet est désormais sur les rails. Les premières images de la future piscine, dessinée par Mimram architecture ingénierie, ont été dévoilées mercredi 17 janvier.
Bassins ludiques, sportifs
et fosse de plongée
Ultra-moderne, construit avec des matériaux durables, le centre aquatique s'installe sur une parcelle de 10 000m2, rue Jean-Philippe-Rameau, quartier de la Lombardie. Il accueillera un bassin sportif de 25 mètres avec six couloirs, un bassin loisirs, une pataugeoire et un toboggan à l'intérieur. Un espace bien-être est aussi prévu avec sauna, hammam, douches sensorielles et bain bouillonnant. Particularité appréciée pour les clubs, une fosse de plongée de 10 mètres est aussi prévue.
"Elle viendra remplacer celle de la piscine Marvingt qui va être comblée", précise Sarah Vauzelle, adjointe au maire en charge des sports. "On a pensé cette piscine avec son paysage, d'où cette grande ouverture vers le sud, pour aussi faire rentrer la lumière", explique l'architecte Marc Mimram. Elle devrait offrir une magnifique vue sur la ville de Rouen. Le toit, légèrement courbé, doit aussi permettre de faire pénétrer la lumière dans l'enceinte de la piscine. Des jeux d'eau à l'extérieur et la clairière doivent également permettre de profiter des lieux aux beaux jours.
Une piscine plus verte
Au-delà des dépenses d'investissement, une piscine coûte aussi très cher en fonctionnement. Dans le projet, des panneaux photovoltaïques sont prévus sur le toit pour alimenter la pompe, ainsi que des systèmes de récupération d'eau de pluie pour les sanitaires et l'arrosage. L'eau chlorée doit aussi être récupérée, traitée et réutilisée pour le nettoyage des espaces publics. Des systèmes de récupération de la chaleur de l'eau des douches ou de l'air sont aussi intégrés.
Le projet, qui doit coûter entre 15 et 20 millions d'euros, est l'un des plus importants investissements du mandat. Le chantier, s'il ne connaît pas d'aléas, pourrait s'achever dès la fin de l'année 2027.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.